Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2723

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2723
Biblissima authority file
Date
  • Juin 1282 et fin du XIIIe siècle
Language
  • Greek
Title
  • Recueil poétique et philosophique (Lycophron,Batrachomyomachie, Oppien d’Apamée, Denys le Périégète, David, Porphyre, Commentaire anonyme du De interpretatione d’Aristote)
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 3r-76v) Lycophron, Alexandra, avec le commentaire d’Isaac Tzetzès, éd. E. Scheer, Lycophronis Alexandra, Berlin, Weidmann, 1958 : (ff. 3r-76v) Commentaire d’Isaac Tzetzès, (ff. 4v-76v) Alexandra.
    (ff. 77r-78v) Batrachomyomachie : [sans mention de titre], [titre final] τέλος τῆς βατραχομυομαχίας.
    (ff. 79r-97v) Oppien d’Apamée, Cynégétiques : (ff. 79r-83v) Chant I, [titre] Ὀππιανοῦ Κυνηγετικῶν πρῶτον ; (ff. 83v-89v) Chant II, [titre] Κυνηγετικῶν ἡ βίβλος δεύτερα ; (ff. 89v-94r) Chant III, [titre] Κυνηγετικῶν βιβλίον τρίτον τόδε ; (ff. 94r-97v) Chant IV, [titre] ἥδε τετάρτη τῆς κυνηγεσίας βίβλος, [titre final] Κυνηγετικῶν τεττάρτων (sic) βίβλων τέλος.
    (ff. 98r-165v) Denys le Périégète, Périégèse et commentaire d’Eustathe de Thessalonique, éd. K. Müller, Geographi Graeci minores, vol. 2., Paris, Didot, 1861, p. 201-407 : (ff. 98r-165r) Commentaire d’Eustathe de Thessalonique, [titre] Πρὸς τὸν πανσέβαστον δοῦκα κύριον Ἰωάννην, τὸν υἱὸν τοῦ πανσεβάστου σεβαστοῦ καὶ μεγάλου δρουγγαρίου, κυρίου Ἀνδρονίκου τοῦ Καματηροῦ, Εὐσταθίου, διακόνου ἐπὶ τῶν δεήσεων καὶ μαΐστορος τῶν ῥητόρων τοῦ καὶ θεσσαλονίκης, ἐπιστολὴ ἐπὶ ταῖς Διονυσίου τοῦ περιηγητοῦ παρεκβολαῖς ; (ff. 100r-165r) Périégèse.
    (ff. 166r-188v) [David], Prolégomènes à l’Isagogè de Porphyre et Commentaire à l’Isagogè de Porphyre, éd. A. Busse, Davidis prolegomena et in Porphyrii isagogen commentarium, Berlin, Reimer, 1904 : (ff. 166r-185v) Prolégomènes à l’Isagogè de Porphyre, [titre] Προλεγόμενα σὺν θεῷ τῆς φιλοσοφίας ἤτοι τῶν ε’ φωνῶν ; (ff. 185v-188v) Τοῦ αὐτοῦ προλεγόμενα σὺν θεῷ τῆς Πορφυρίου εἰσαγωγῆς.
    (ff. 189r-210v) Porphyre, Isagogè : [titre] ἀρχὴ τοῦ κειμένου τῆς Πορφυρίου εἰσαγωγῆς.
    (ff. 211r-245v) Commentaire anonyme du De interpretatione d’Aristote (cf les premiers folios du Coislin 160) : (ff. 211r-220r) Première partie, [titre] ἐξήγησις εἰς τὸ περὶ ἑρμηνείας : [incipit] ὁ σκοπὸς τοίνυν ἐστὶ τῷ παρόντι συγγράμματι ; (ff. 220r-228v) Deuxième partie, [titre] τμῆμα δεύτερον ; (ff. 229r-233r) Troisième partie, [titre] ἀρχὴ σὺν θεῷ τοῦ τρίτου τμήματος ; (ff. 233r-242v) Quatrième partie, [titre] τέταρτον σὺν θεῷ τμῆμα ; (ff. 242v-245v) Cinquième partie, [titre] τμῆμα σὺν θεῷ πέμπτον.

    Physical Description:


    360×270 mm
    [I-V]+1-245+[I-IV]

    ECRITURE :
    Ce manuscrit étant un recueil composé probablement à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle à partir de quatre ensembles codicologiques distincts, on ne sera pas étonné de trouver quatre copistes différents. Tous sont anonymes.
    Pour le poème de Lycophron, le copiste écrit une ligne sur deux et utilise deux écritures très différentes, l’une pour le texte poétique, de gros module et d’aspect archaïsant, l’autre de petit module et moins appliquée pour le commentaire d’Isaac Tzetzès. D’un folio à l’autre, le module des deux écritures varie considérablement. À la fin de son travail, le copiste a placé la stichométrie suivante : στίχ. ,αυοδ’. Le nombre de vers par page varie en fonction de l’ampleur des scholies. On trouve ainsi des folios sans aucun vers (ff. 6r, 17r, 48v, 50v, 75v), avec deux vers (f. 6v) ou encore avec 15 vers (f. 10v), 19 vers (f. 57v). Les scholies encadrent les vers qui occupent le centre de la page, sauf au f. 53r, où onze lignes de scholies interrompent les vers. Au f. 76v, le copiste termine son travail par des épigrammes transmises dans les scholies à Lycophron et copiées sur deux colonnes :
    τήνδε Λυκοφρονέην τὴν βαρβαρόφωνον ἰυγὴν
    Κλειοῦς τ’ ἀλλοπροσάλλοιο βάκχην καλλιέπειαν
    Τζέτζης Ἰσαάκιος ἐπεὶ φύγον ἐξερεείνας,
    παγκρατέι μεδέοντι πανέξοχον ὕμνον ὀφείλω.
    Puis :
    Λόγους ἀτερπεῖς πολλὰ μογήσας γράφεις
    ἀνιστορήτως βάρβαρα πλέξας ἔπη
    γωλειά, γρώνας, οὖσα καὶ τυκίσματα
    σὺν Ὀργάγῃ τε κρίμνα καὶ λυκοψίαν
    μόνον νέοις ἱδρῶτα, μωρὲ Λυκόφρον,
    οὐδὲν ἄλλο πλὴν ἢ κενοὶ λήρων λόγοι.
    Et enfin :
    Λυκόφρονος δύσφραστα πληρώσας ἔπη,
    ἐνθουσιασμοὺς παρθένου φοιβαστρίας,
    αἰνιγματωδῶς καὶ σοφῶς εἰρημένους,
    θεῷ τὸν αἶνον ὡς συνεργῷ προσφέρω.
    Le travail du second copiste occupe seulement les ff. 77-78. La Batrachomyomachie est copiée sur deux colonnes, à raison de 82 vers par page environ. Au f. 78v, seule la colonne de gauche est complète. Les quatre derniers vers et la mention de fin sont décalés vers la droite car la lisière naturelle du parchemin prive le folio d’un angle inférieur externe.
    Un troisième copiste est responsable des ff. 79r-97v. Il transcrit environ 50 vers par page, sur deux colonnes, en écrivant une rectrice sur deux. Le texte n’est accompagné ni de scholies ni de gloses. Seuls quelques encadrés rectangulaires, dans les marges externes ou entre les deux colonnes, portent des sous-titres. A la fin du premier chant des Cynégétiques se trouve l’indication stichométrique suivante : στιχ. φλ.
    Enfin, le quatrième et dernier copiste est à l’origine des ff. 98r-245v. Comme le premier copiste, il fait le choix de hiérarchiser commentaire et poème de Denys en optant pour deux écritures distinctes. Le contraste entre ces deux écritures est toutefois nettement moins marqué qu’il ne l’est chez le copiste de Lycophron. En réalité, il s’agit bien plus d’un contraste de module que de tracé. Pour Denys le nombre de vers à la page varie de 0 à 21 et les vers sont tracés sur une seule colonne.
    Un érudit a, au XIVe siècle, annoté les textes de Lycophron, de Denys le Périégète (parfois à l’encre rouge et surtout au début du poème) et le commentaire anonyme à Aristote (également à l’encre rouge, parfois pour dessiner des schémas). Il attribue certains des commentaires qu’il note en marge du texte relatif à Aristote à Michel Psellos (ff. 216v, 223v) et à Michel d’Éphèse (ff. 216r-v, 221r-223r, 234v). Ces notes sont inédites. Une main maladroite a utilisé les marges inférieures des ff. 100v et 101r pour noter des éléments de métrique. Une autre main intervient deux fois dans le poème de Denys, au f. 141v pour ajouter entre les vers pairs les quatre vers impairs omis (711, 713, 715, 717) et au f. 151v pour ajouter les vers 875-877, également omis par le copiste. Un quatrième annotateur intervient dans la marge inférieure du f. 189r, un cinquième insère un schéma dans la marge supérieure du f. 190r, enfin un sixième copie une note dans la marge externe du f. 227v.
    Le f. 196r est blanc.

    DECORATION :
    Les scholies du dernier folio de l’Alexandra sont copiées en forme de croix.
    Les gloses au texte de ce même poète sont rubriquées. Il en va de même du sous-titre de chaque πράξις commentée par David.
    Un certain nombre de diagrammes illustrent le commentaire au texte d’Aristote.

    MATIERE :
    Le parchemin est de qualité variable mais dans l’ensemble plutôt médiocre. Il y a de grandes différences d’épaisseur entre les différents parchemins et les premiers folios sont plus fins que les autres. Par endroits, on observe par transparence une série de traits verticaux, probablement liés au traitement qu’a subi le parchemin, qui font penser à des vergeures. La loi de Grégory est toujours respectée.
    Les folios sont très abîmés, certains sont en partie restaurés, et tous portent des taches d’humidité couleur lie de vin. Le parchemin présente parfois tellement de petites taches noires que le texte en est difficilement lisible (voir notamment les premiers cahiers mais aussi le f. 96v). Beaucoup de folios comportent des trous qui sont d’origine (ff. 21, 48, 64, 70, 94 par exemple). Certains ont été restaurés à l’aide de pièces de parchemin, et ce avant copie (ff. 77, 85). Le parchemin a été recousu en surjet sur une longueur de 95 mm au f. 72, de 90 mm au f. 152.

    FOLIOTATION :
    Foliotation contemporaine de l’estampillage dans l’angle supérieur externe. Le premier folio porte les numéros « 1-3 », à la suite de la chute des deux premiers folios. Il existe un certain nombre de folios « bis » : ff. 154bis, 157bis, 189bis, 242bis, 243bis. Le manuscrit comprend donc en réalité 250 folios. La première foliotation, parfois rognée, a été doublée par une foliotation au crayon de papier, probablement intervenue lors de la restauration du manuscrit en 1947.

    CAHIERS :
    9×8 (74) + 1×4 (8-4) (78) + 1×7 (85) + 1×8 (93) + 1×4 (97) + 8×8 (159) + 1×6 (8-6) (165) + 2×8 (181) + 2×7 (8-1) (194) + 1×2 (196) + 1×8 (204) + 1×6 (8-6) (210) + 4×8 (242) + 1×4 (245).
    Ce recueil est composé de 34 cahiers. Un certains nombre de quaternions ont été amputés d’un ou deux folios, sans entraîner de perte de texte (sauf pour le 26ème cahier).
    Un folio portant les vers 115-230 du chant II des Cynégétiques d’Oppien d’Apamée a été placé entre le f. 74 et le f. 75, c’est-à-dire entre le neuvième et le dixième cahier. Il s’agit du f. 85, soit du 7ème et dernier folio du onzième cahier. Cet accident dans l’ordre des folios date de la restauration de 1947, comme le prouve la foliotation la plus ancienne qui indique le numéro 85 pour ce folio. Le vingt-cinquième cahier (ff. 182-188) est un quaternion réduit à 7 folios sans perte de texte. Le dernier folio de ce quaternion a été retiré car le commentaire à l’Isagogè de Porphyre se termine sur le 7ème folio. Le vingt-sixième cahier (ff. 189-194), originellement un quaternion, a perdu son sixième folio, ce qui entraîne une lacune dans le texte de Porphyre.

    SIGNATURES :
    Une série de signatures de peu postérieures à la formation de ce recueil couvre l’ensemble du manuscrit, de α’ à λδ’. Plusieurs signatures sont manquantes.
    D’autres systèmes de signature se rencontrent dans les différentes unités textuelles et/ou codicologiques. Par exemple, le f. 105v porte la signature α’, le f. 106r la signature β’. La suite de cette série de signatures s’observe aux ff. 114r, 122r, 130r, 138r.
    Les cahiers sont numérotés dans l’angle inférieur interne au crayon de papier : cette série date probablement de la restauration de 1947.

    PIQÛRES :
    Les piqûres de la marge externe sont conservées.

    REGLURE :
    Le système de réglure varie beaucoup d’une unité codicologique à l’autre et même d’un cahier à l’autre. Par ailleurs la réglure n’est pas toujours visible. Pour le texte de Lycophron, la réglure correspond la plupart du temps au type 22C2bn Leroy-Sautel.

    RELIURE :
    Le manuscrit est en très mauvais état de conservation : les ais de la reliure ne sont plus solidaires du corps du manuscrit, ni même les folios de garde. Les plats, en veau raciné, sont décorés par un filet doré. Le dos est conservé à part. Il est en cuir rouge et porte les armes de Louis XVIII et le titre, en capitales dorées, « DIONYSIUS PERIEGETES ». La reliure est aujourd’hui protégée par une couvrure de papier blanc.

    ESTAMPILLES :
    Estampille utilisée par la bibliothèque royale au XVIIe siècle aux ff. 1r et 245r (modèle Josserand-Bruno n°1).

    Custodial History:

    La souscription au folio 76v indique que l’Alexandra de Lycophron a été copiée en juin 1282 : Tέλος τῆς Λυκόφρονος Ἀλεξάνδρας, ἐτελειώθη μηνὶ ἰουνίω [ἰνδικτιῶνος] ι ἔτους ,στψϞ’. Assemblé à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècle, ce manuscrit s’est trouvé au XIVe propriété d’un érudit qui l’a annoté. Parvenu dans la bibliothèque du Sérail, il a été acheté par Antoine Galland, après examen du père Besnier et de l’érudit Guillaume Marcel, et expédié à Paris en 1688 par l’ambassadeur Girardin (cf la notice de Ph. Hoffmann, p. 48-51), qui envoie en France 15 manuscrits grecs et un manuscrit latin. Les critères qui ont présidé au choix du père Besnier et de Girardin sont assez restrictifs dans la mesure où ils cherchaient en premier lieu des textes inédits, ce qui ne sera dans l’ensemble pas le cas des 16 manuscrits expédiés à la Bibliothèque du roi. Le Journal de Girardin (BnF manuscrit français 7168) conserve la liste de ces 16 manuscrits. En sixième position apparaît la description suivante, qui correspond à l’actuel Paris. gr. 2723 : Lycophro cum scholiis Isaaci Tzetzae, compactus cum anonymi cujusdam introductione ad philosophiam Aristotelicam, in-folio. De plus, le manuscrit latin 17174 de la BnF contient, au f. 44, la liste qui accompagnait les manuscrits et imprimés contenus dans les deux caisses envoyées par Girardin au roi, peu avant sa mort, et reçues en février 1688. Un manuscrit a été omis et c’est précisément le manuscrit de Lycophron. Sa mention a été rajoutée en tête de liste, après coup.
    La question a été ensuite posée de savoir si ce manuscrit, ainsi que les 14 autres manuscrits grecs et le manuscrit latin (BnF Latin 7239) provenaient bel et bien de la bibliothèque du Sérail de Constantinople. E. Jacobs a cru démontrer, notamment en se basant sur l’observation de l’estampille, que le manuscrit faisait partie de la bibliothèque personnelle du sultan Mustafa I, mort en 1639. L’article de F. Babinger montre que cette estampille, qui présente bien le nom de Mustafa, porte aussi le chiffre 96. Il faut comprendre qu’elle est datée de 1096, c’est-à-dire de l’année 1685, ce qui est incompatible avec le règne de Mustafa I. Il renvoie donc à la lettre que, le 10 mars 1687, Girardin adresse à Louvois et dans laquelle il écrit que c’est par l’entremise d’un « renégat italien, homme d’esprit, qui est au service du seliktar, premier officier du sérail, et favori du grand-seigneur » que l’accès aux manuscrits de la bibliothèque du Sérail lui a été permis . Or il se trouve qu’en 1687 le seliktar se nommait précisément Djerrâh Mustafâ Pasha. L’estampille apposée ne serait donc en rien une marque impériale mais bien le sceau du seliktar au service duquel était l’italien mentionné par Girardin.
    L’estampille, observable dans les 14 autres manuscrits grecs, n’est cependant plus visible à ce jour mais dans cette même lettre au marquis de Louvois Girardin écrit que les quinze manuscrits grecs choisis par Besnier « sont tous marqués du sceau des empereurs ottomans ». De plus J.-B. G. d’Ansse de Villoison, qui met ce manuscrit au nombre des manuscrits parisiens provenant du Sérail, semble avoir observé lui-même cette estampille (« Voilà les seize sortis du Sérail, et munis de l’empreinte du cachet ottoman », p. 17). En appendice à l’article de Villoison, S. de Sacy propose, p. 31-32, une reproduction des deux estampilles qu’il a pu observer dans les quinze manuscrits grecs (voir aussi la reproduction de Babinger, p. 9). Il écrit que tous portent le cachet numéro un sauf le manuscrit de Plutarque (Parisinus gr. 1672) qui porte le chiffre n°2. Notre manuscrit devait donc présenter l’estampille numéro 1. H. Omont, qui cite ce manuscrit au nombre des 16 manuscrits envoyés par Girardin, écrit quant à lui que « tous sont d’ailleurs aujourd’hui encore facilement reconnaissables aux cachets orientaux, empreints en tête de chacun d’eux » (p. 264). Si l’observation d’Omont est vraie (nous remarquons toutefois que l’estampille ne se trouve pas systématiquement en tête du manuscrit : elle peut aussi occuper le recto du dernier folio copié), la perte de l’estampille serait donc postérieure à 1902. Peut-être est-elle la conséquence de la restauration de 1947. La marge inférieure du f. 3 et la marge externe du f. 245 ayant été restaurées, on peut conjecturer que l’estampille occupait une de ces marges, place que l’on peut observer dans l’un ou l’autre des 15 manuscrits grecs arrivés en 1688 dans les collections de la Bibliothèque royale.


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