Saint-Omer. Bibliothèque d'agglomération, Ms. 355
- Source
- Bibliothèque de l'Agglomération du Pays de Saint-Omer
- Library
- Bibliothèque de l'Agglomération du Pays de Saint-Omer
- Shelfmark
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- Ms. 355
- Biblissima authority file
- Date
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- 13e siècle
- Language
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- Latin
- Title
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- Psautier hymnaire à l'usage de Saint-Bertin
- Agent
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- Preferred form
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- Saint-Omer. Abbaye Saint-Bertin
- Role
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- Former owner
- Original form
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- Abbaye de Saint-Bertin (Saint-Omer)
- Other form
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- Abbaye de Saint-Bertin
- Abbaye de Saint-Bertin (Saint-Omer) > André Jean-Baptiste Bonaventure Dupont (1765-1841), mannelier (vannier), organiste et carillonneur de l'abbaye bénédictine Saint-Bertin
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Preferred form
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- Roland de Marbais (15..-15..?)
- Role
-
- Contributor
- Original form
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- Roland de Marbais, moine de Saint-Bertin (15..-15..)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Preferred form
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- Charles de Mamez (1556-1636)
- Role
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- Contributor
- Original form
-
- Charles de Mamez, moine de Saint-Bertin, directeur des novices, sous-prieur, chancelier, prévôt de la Moëre (1556-1636)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Description
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- Volume de 215 feuillets de parchemin, inscrits à longues ligne sur
19-20 lignes d'une réglure tracée à la mine d plomb. L'écriture
est une textualis régulière, mais on distingue plusieurs mains.
CONTENU
Il s'agit d'un psautier romain, adapté à l'usage de l'abbaye de Saint-Bertin. Il est lacunaire du premier et des derniers feuillets. Au nombre de l50, les Psaumes constituent le 21e livre de l'A.T. On les attribue le plus souvent à David, mais ils furent en fait rédigés entre les Xe et IIIe s. av. n. é. Les chrétiens les ont chantés dés le IVe siècle. Leur numérotation varie quelque peu entre la version Septante/Vulgate (A) et la version hébraïque (B) : A B 9 = 9/10 10 = 11 113 = 114 / 115 114 / 115 = 116 116 = 117 145 = 145 146 / 147 = 147 Jérôme de Stridon en fait une première traduction latine en s'appuyant sur les Hexaples d'Origène (mise en parallèle de six versions différentes des psaumes) d'où son appellation : révision hexaplaire. Cette traduction fut longtemps utilisées en Gaule ce qui lui valut l'autre nom de "psautier gallican". Jérôme fera une seconde traduction du psautier lors de sa traduction de la Bible de l’hébreu au latin, mais c'est la version hexaplaire qui fut intégrée à la Vulgate. Lorsqu'ils sont extrait de la Bible, les psaumes sont réunis dans les psautiers qui servent aussi bien à la liturgie qu'au dévotions privées. II existe deux types de psautier : _Le psautier biblique qui réunis les psaumes dans l'ordre qui leur est donné dans la Bible. _Le psautier liturgique qui les réparti selon les jours de la semaine : Dimanche = l à 25 ; Lundi = 26 à 37 ; Mardi = 38 à 5l ; Mercredi = 52 à 67 ; Jeudi = 68 à 79 ; Vendredi = 80 à 96 ; Samedi = 97 à l08. C’est le cas de notre manuscrit. Certains psaumes ont un statu spécial, tels les 40 derniers psaumes sont lus aux vêpres, et les 7 psaumes de pénitence = 6, 3l, 37, 50, l0l, l29 et l42, et les l5 psaumes psaumes 119 A 133 du cantique des montées (ou graduel). A la suite des psaumes se trouves les suffrages et la litanie des saints ainsi qu'un hymnaire.
DÉCOR
Ce manuscrit a beaucoup souffert, notamment de l'eau, et probablement aussi d'un usage intensif qui lui a valu d'être réparé plusieurs fois. Il reste néanmoins, encore 8 initiales historiées, et des initiales champies (à l'or sur fond bicolore bleu et bistre) en nombre, ainsi que de nombreuses initiales et bout-de-lignes filigranés. On observe une changement de style assez net à partir du f. 194. Le style des filigranes est moins raffiné et la palette augmente avec l'ajout de vert notamment. Le style de ce décor suggère que ce volume a été copié et enluminé dans les premières décennies du XIIIe siècle. Il n'est pas sans rappeler le style Mainline Master et deux de ses aides, des enlumineurs brugeois actifs au milieu du XIIIe siècle qui ont réalisé les enluminures du Psautier de Gilbert de Sainte-Aldegonde.
ICONOGRAPHIE
L'iconographie du Psautier fait très tôt l'objet d'une attention particulière, et d'une iconographie récurrente. il est rare que les psaumes soient tous illustrés, généralement l’illustration du psautier liturgique se concentre sur le premier psaume de chaque série quotidienne, comme c'est le cas ici. Les types d'illustration qu'ils peuvent recevoir se classent en trois grandes catégories : les illustrations se rapportant à l'histoire de David, les illustrations interprétatives (le plus souvent elles sont christologiques), les illustrations littérales. 1 Beatus vir, qui non abiit : manquante 26 Dominus illuminatio (Le Seigneur est ma lumière et mon salut) : Le roi David fait un geste d'acceptation 38 Dixi custodiam (J'ai dit : Je garderai ma route de peur de pécher par la langue) : Le roi David désigne sa bouche. 52 Dixit insipiens in corde suo (L’insensé dit dans son cœur : il n’y a pas de Dieu ! ) : figure du fou portant une massue et mangeant un fromage. 68 Salvum me fac, Deus (Sauve-moi, ô Dieu, car les eaux arrivent jusqu’à mon âme) : le roi David enfoncé jusqu'à mi-corps dans l'eau, tend les bras vers Dieu qui le béni. 80 Exultate Deo (Chantez avec allégresse pour Dieu) : David musicien jouant du carillon. 97 Cantate Domino (Chantez à au Seigneur un cantique nouveau) : chantres à l'office 109 Dixit Dominus (Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite) : Maiestas Domini.
RELIURE
Refaite au XVIIe siècle, et remontée à l'envers: veau brun, dos à 4 nerfs, palettes dorées sur les nerfs, caissons fleuronnés, titre doré : "PSALTERIVM ROMANVM"
PROVENANCE
L'usage liturgique (litanies = prières d'intercession auprès de Dieu ou des saints, et les suffrages = prières en l’honneur de Dieu ou des saints), ainsi que l'ancienne cote attestent d'une provenance bertinienne. C'est également confirmé par la présence, dans la marge inférieure du f. 161, du nom "Roland Marbai--", qui nous indique que ce volume a été utilisé par Roland de Marbais, originaire de Namur, qui entre à Saint-Bertin le 4 juillet 1561. Ce Roland est certainement le fils de François de Marbais(1526-1549), Chevalier; de Marbais-en-Brabant et de Saint-Amand-lez-Fleurus et Hélène Labrique (15..-1559). Il portent d'argent à la fasce de gueules, accompagnée de trois merlette du même rangées en chef. Roland ne devait pas être fait pour la vie religieuse puisqu’on apprend qu'il fut "fugitivus" c'est à dire qu'il s’est enfuit du monastère. Au f. 29v, on trouve une autre note du XVe siècle où l'on peut lire : "est mihi restituas amissum furte libellum Andreas Mamez divisus esse meum Xc perixit Carolus Mamez amatissimus isque ad arad---". Charles de Mamez, originaire de Furnes, est entré en religion à Saint-Bertin en vers 1572. Il fut directeur des novices, sous-prieur, chancelier, puis prévôt de la Moëre (cette prévôté n'est connue que par la mention de ses prévôts...). Il meurt en 1636 à 80 ans.
BIBLIOGRAPHIE
A. Travaux universitaires non publiés _GOUDESENNE, Jean-François, Le Chant liturgique dans le nord de la France au Moyen Âge, pour une approche de la messe de Pâque & une étude des notations neumatiques, mémoire de maîtrise en musicologie, 3 vol., dir. M. C. Beltrando-Patier, Lille III, 1987 (extraits). B. Bibliographie générale _Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), «Notice de Saint-Omer, Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer, 355», dans Stutzmann Dominique (dir.), Saint-Bertin : centre culturel du VIIe au XVIIIe siècle, 2016. Consultation du 12/03/2019.
- Volume de 215 feuillets de parchemin, inscrits à longues ligne sur
19-20 lignes d'une réglure tracée à la mine d plomb. L'écriture
est une textualis régulière, mais on distingue plusieurs mains.
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