Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2747

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2747
Biblissima authority file
Date
  • La première unité codicologique (ff. A-183) est de la fin du XIIIe-début du XIVe siècle et la seconde (ff. 184-322) de la première moitié du XVIe siècle.
Language
  • Greek
Title
  • Philippe Monotropos et Psaumes.
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. Av-142r) Philippe Monotropos, Miroir, éd. Migne, PG, 127, 701-902 : (ff. Av-Dv) Arguments et préface de Michel Psellos ; (ff. 1r-30v) Miroir, livre I, [titre] ἀρχὴ σὺν θεῷ τῆς διόπτρας διὰ στίχων πολιτικῶν, (ff. 30v-70v) livre II, (ff. 70v-90v) livre III, (ff. 90v-142r) livre IV.
    (ff. 143r-148v) Nicétas Stéthatos, Sur le paradis, éd. J. Darrouzès, Nicétas Stéthatos, Opuscules et Lettres, Paris, Éditions du Cerf, 1961 : [titre] Τίς ὁ νοητὸς παράδεισος καὶ τίνα τὰ ἐν αὐτῷ φυτά.
    (ff. 148v-153v) Philippe Monotropos, Lettres : [titre] Φιλίππου μοναχοῦ ἐπιστολὴ πρὸς τὸν ἑαυτοῦ πνευματικόν υἱόν.
    (ff. 153v-154v) Fragments de Michel Psellos et d’Isidore de Péluse : [titre] Τοῦ ψελλοῦ, [incipit] Σύνες ὡς σαυτὸν ἀδικεῖς.
    (ff. 155r-183v) Septante, Siracide : [titre] Πρόλογος Ἰησοῦ υἱοῦ Σιράχ, [explicit] καὶ εὗρον ἐμαυτῷ πολλὴν.
    (ff. 185r-319v) Psaumes et commentaires marginaux : [titre] Ψαλτήριον.
    (f. 320r-v) Jean Chrysostome (?), Introduction aux psaumes, éd. J.-P. Migne, Patrologiae cursus completus (series Graeca) 55, Paris, Migne, 1857-1866, 531-538 : [titre] πρόγραμμα εἰς τὸν θεῖον δαυίδ τὸν προφήτην.
    (ff. 320v-321r) Eusèbe de Césarée, Résumé des psaumes, éd. J.-P. Migne, Patrologiae cursus completus (series Graeca) 23, Paris, Migne, 1857-1866, 68 : [titre] ὑπόθεσις Εὐσεβίου εἰς τὴν βίβλον τῶν ψαλμῶν.

    Physical Description:


    262×198 mm
    [I-VI]+1-322+[I-III]

    ECRITURE :
    La première unité codicologique est due à un seul et même copiste. Son écriture est ronde et régulière. Au début de chaque livre du Miroir il a inséré un décompte stichométrique.
    Surface écrite : 185×130 mm. Marge externe : 53 mm. Marge supérieure : 33 mm. Marge inférieure : 48 mm. Marge interne : 20 mm. Nombre de vers ou lignes par page : 30.

    Le second copiste, actif dans la première moitié du XVIe siècle, est également anonyme. Une des particularités de son écriture est le tracé du xi qui est très incliné sur la gauche et descend largement sous la ligne. Plus on avance dans le manuscrit plus le module de son écriture se rétrécit.
    Surface écrite : 200×138 mm. Marge externe : 39 mm. Marge supérieure : 32 mm. Marge inférieure : 35 mm. Marge interne : 10 mm. Nombre de vers par page : 27.

    Au f. 184r, un annotateur a utilisé la page blanche pour inscrire la phrase Ἄνθρωπός ποτε μὲν κακός, ποτε δὲ ἀγαθός.
    Une notice manuscrite a été insérée entre le f. 1 et le f. 2.
    Les ff. 142v, 321v-322v sont blancs.

    DECORATION :
    Dans la première unité codicologique, les titres, bandeaux et initiales sont rubriqués dans une encre tirant sur le violet dans les premiers folios.

    Dans la seconde unité codicologique, les titres, sous-titres et initiales sont rubriqués dans un rouge vermillon.

    MATIERE :
    La première unité codicologique est copiée sur un parchemin assez rigide. Les trous ont été bouchés avec des pièces de parchemin.

    Le papier de la seconde unité codicologique est plié in-folio. Un premier filigrane (ff. 184-253) représente deux flèches en sautoir et est proche du numéro 6280 dans le répertoire de Briquet (marque attestée à Florence en 1506-1510). Un second filigrane (ff. 254-322) représente un agneau de Pâques. Cette marque est très voisine du numéro 86 749 dans le répertoire en ligne de Piccard (attesté à Florence en 1523).

    FOLIOTATION :
    Foliotation moderne dans l’angle supérieur externe à l’encre noire. Cette foliotation moderne en chiffres arabes est accompagnée d’une foliotation en lettres grecques et qui commence au f. 184 pour s’interrompre au f. 321.

    CAHIERS :
    Le manuscrit de parchemin est composé de 24 cahiers qui sont pour la plupart des quaternions. Le premier cahier, un binion, est formé par les folios A-D. Le dernier cahier est un quaternion amputé de son dernier folio, ce qui a entraîné une perte de texte dans la Septante.
    1×4 + 22×8 + 1×7

    La seconde unité codicologique est constituée essentiellement de sénions. On dénombre au total 12 cahiers.
    3×12 + 1×10 + 1×11 + 4×12 + 1×11 + 1×13 + 1×10

    SIGNATURES :
    Le manuscrit de parchemin est signé dans la marge inférieure du recto du premier folio de chaque cahier de [α’] à κδ’. Ce système de signatures n’est pas de première main. On observe un second système, dans l’angle inférieur interne du recto du premier folio et du verso du dernier folio de chaque cahier. Ce système n’inclut pas les ff. A-D et compte donc un cahier de moins. Il se termine sur le nombre κγ’. Le relieur a en outre numéroté au crayon de papier et en chiffres arabes les cahiers dans l’angle inférieur interne.
    La seconde unité codicologique n’est pas signée.

    PIQÛRES :
    Pour la partie en parchemin, des piqûres s’observent dans la marge externe. On n’observe aucune piqûre pour la seconde unité codicologique.

    REGLURE :
    Pour la première unité codicologique, en parchemin, la réglure a été tracée énergiquement à la pointe sèche. Elle est du type 22D1 Leroy-Sautel.

    Pour la seconde unité codicologique, la réglure est du type 32D1 Leroy-Sautel. Elle a été tracée très légèrement à la pointe sèche.

    RELIURE :
    Reliure en veau raciné au chiffre de Louis XVIII. Les plats sont entourés d’un filet doré et le dos est couvert d’une pièce de cuir rouge sur laquelle ont été estampés à chaud le chiffre du roi et une fleur de lis. On lit le titre PHILIPPI DIOPTRA.

    ESTAMPILLES :
    Estampilles utilisées par la Bibliothèque nationale (modèle Josserand-Bruno n°27) aux ff. Ar et 321v et la Bibliothèque royale (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 321r.

    Custodial History:

    Ce manuscrit est composé de deux unités codicologiques bien distinctes. La première, en parchemin, a été rattachée par H. Omont au XIIIe siècle mais peut-être peut-on proposer, sur des critères paléographiques, une datation au début du XIVe siècle. Quant à la seconde unité codicologique, elle émane d’un copiste anonyme de la première moitié du XVIe siècle. Les modalités d’entrée de ce manuscrit dans les collections de la Bibliothèque nationale de France sont inconnues.


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  • Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
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