Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2703
- Source
- Gallica (Bibliothèque nationale de France)
- Library
- Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
- Shelfmark
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- Grec 2703
- Biblissima authority file
- Date
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- Deuxième quart du XVIe siècle
- Language
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- Greek
- Title
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- Eustathe de Thessalonique, Commentaire à l’Odyssée .
- Agent
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- Preferred form
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- Ange Vergèce (1505-1569)
- Role
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- Annotator
- Original form
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- Ange Vergèce
- Other form
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- ANGELUS Vergetius
- VERGETIUS (Angelus)
- Vergèce (Ange)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Preferred form
-
- Charles Du Fresne Du Cange (1610-1688)
- Role
-
- Annotator
- Original form
-
- Du Cange
- Other form
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- Du Cange, Charles Du Fresne (1610-1688)
- Du CANGE
- Du Cange, Charles Du Fresne
- Du Cange, Charles Du Fresne, sieur
- Du Cange, Charles Du Fresn
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-
- Description
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Contents:
(ff. 1r-507r) Eustathe de Thessalonique, Commentaire à l’Odyssée, éd. G. Stallbaum, Eustathii archiepiscopi Thessalonicensis commentarii ad Homeri Odysseam, Leipzig, Weigel, 1825-1826 : [titre] Εὐσταθίου μαίστορος τῶν ῥητόρων, τοῦ ὕστερον θεσσαλονίκης παρεκβολαὶ τῶν εἰς τὴν Ὀδύσσειαν, (ff. 1r-2r) Introduction, (ff. 2r-48v) commentaire au chant I, (ff. 49r-69r) commentaire au chant II, (ff. 69r-89r) chant III, (ff. 89r-124r) chant IV, (ff. 124r-149v) chant V, (ff. 149v-163v) chant VI, (ff. 164r-179r) chant VII, (ff. 179r-203v) chant VIII, (ff. 203v-232v) chant IX, (ff. 232v-254r) chant X, (ff. 254r-284v) chant XI, (ff. 284v-306r) chant XII, (ff. 306r-319v) chant XIII, (ff. 320r-339v) chant XIV, (ff. 339v-353v) chant XV, (ff. 354r-368v) chant XVI, (ff. 368v-387r) chant XVII, (ff. 387v-404v) chant XVIII, (ff. 404v-429r) chant XIX, (ff. 430r-444r) chant XX, (ff. 444r-461r) chant XXI, (ff. 461r-478r) chant XXII, (ff. 478r-491r) chant XXIII, (ff. 491r-507r) chant XXIV, [titre final] τέλος σὺν θεῷ τοῦ πάροντος βιβλίου.
Physical Description:
328×225 mm
[I-II]+1-507+[I-II]
ECRITURE :
Le manuscrit est entièrement dû à un copiste anonyme. Son écriture, régulière, est d’un petit module et penche légèrement vers la droite. Ce copiste utilise peu d’abréviations.
Les marges comportent quelques rares annotations (corrections, gloses, variantes, croix pour signaler un passage et tracées à la pointe sèche ou à l’encre) qui, même si le tracé est un peu plus large que celui que l’on observe pour le texte d’Eustathe, semblent être de la main du copiste principal. Certaines sont copiées à l’encre brun rouge. Au vu de la diversité des encres, on peut dire que les annotations et corrections ont été faites en plusieurs fois, le copiste revenant parfois sur des folios déjà annotés. La marge externe du f. 352r porte une énumération des noms donnés à chaque âge de la vie humaine.
La présentation du copiste est constante. La surface écrite est de 240×150 mm. Marge supérieure : en moyenne 33 mm. Marge inférieure : en moyenne 57 mm. Marge interne : en moyenne 25 mm. Marge externe : en moyenne 53 mm. 36 lignes par page. Le f. 507v est blanc.
Notice laconique d' Ange Vergèce au folio de garde antérieure [I] : Εὐστάθιος. Au dos du plat supérieur a été collée la notice rédigée par Du Cange.
DECORATION :
Jusqu’au chant VIII inclus, les sous-titres sont rubriqués (le commentaire au chant I ne présente toutefois aucun titre). Les initiales et certaines majuscules sont également rubriquées.
MATIERE :
Le papier filigrané est plié in-folio, aussi bien pour les folios de garde que pour le corps du manuscrit.
Pour les quatre folios de garde, l’écart moyen des fils de chaîne est de 20 mm et le filigrane (21 mm × 16 mm) représente les lettres P et S dans un écu. Ce filigrane est très proche de la marque 9666 dans Briquet, qui est une marque de provenance française. On retrouve ce papier utilisé comme folio de garde dans d’autres manuscrits ou imprimés reliés aux armes de François Ier ou de Henri II (voir par exemple les Parisini gr. 2679, 2699, 2700).
Le corps du manuscrit présente plusieurs papiers. Le premier est très opaque. L’écart moyen des fils de chaîne est de 31 mm. Le filigrane est difficilement observable. Il représente une échelle dessinée à l’aide d’un trait double, composée de trois barreaux et entourée par une forme décagonale elle-même surmontée d’une étoile à 6 branches. La marque est très proche du filigrane numéro 122 766 (attesté à Barcelone en 1533) dans le répertoire en ligne de Piccard. Le second papier porte en son centre un filigrane qui représente une ancre dans un cercle surmonté d’une étoile. Le filigrane est traversé par le pontuseau et mesure 65 mm de hauteur. Il est voisin du numéro 119 000 (attesté en 1506 à Graz) du répertoire en ligne de Piccard. L’écart moyen des fils de chaîne est de 30 mm. Un troisième filigrane (en réalité une paire de filigranes) apparaît dans les derniers cahiers du manuscrit. Il représente une arbalète comprise dans un cercle et surmontée d’une fleur de lis. La marque mesure 70 mm de hauteur et est voisine du numéro 123 858 du répertoire en ligne de Piccard (attesté en 1549 à Innsbruck). L’écart moyen des fils de chaîne est de 31 mm. Les papiers sont mélangés sauf dans les quarante premiers folios qui sont exclusivement occupés par le papier portant le premier filigrane.
Le papier est bien conservé. L’encre noire utilisée par le copiste a eu tendance à laisser des auréoles jaunes sur le pourtour des lettres (notamment aux ff. 44-90).
FOLIOTATION :
Foliotation contemporaine de la reliure à l’encre noire dans la marge supérieure externe.
CAHIERS :
12×10 (120) + 1×8 (128) + 37×10 (498) + 1×9 (10-1) (507).
Le manuscrit est composé de 51 cahiers. Tous sont des quinions sauf le treizième cahier, qui est un quaternion. Le dernier cahier est un quinion amputé de son dernier folio, qui devait être blanc. On peut observer le fil de couture uniquement au centre des deux premiers cahiers et du dernier cahier.
SIGNATURES :
Les cahiers ne sont pas signés mais un système de réclames permet de les délimiter. La réclame est apposée dans la marge inférieure interne, perpendiculairement au texte de la feuille. Elle comporte en général un ou deux mots et est de la main du copiste principal.
PIQÛRES :
Absence de piqûres.
REGLURE :
La réglure, tracée à la pointe sèche, est difficilement observable. Elle correspond au système Leroy-Sautel 20D1.
RELIURE :
Reliure en maroquin noir aux armes de François Ier avec encadrement intérieur de filets dorés. Le médaillon central (identique au fer 12 de la planche 2487 d’Olivier-Hermal-de Roton) est doré et représente une salamandre sur son brasier ardent, surmontée de deux capitales F. Dans la partie supérieure de ce médaillon se trouve une couronne fleurdelisée fermée. L’encadrement intérieur est orné de petits fers qui représentent alternativement une fleur de lis et la capitale romaine F surmontée d’une couronne fermée. Aux angles des filets des plats supérieur et inférieur, on relève la trace de quatre boulons. Sur le plat inférieur subsiste les traces de quatre fermoirs, un en tête, un en queue et deux en gouttières. Au-dessus de l’encadrement le titre a été apposé en lettres dorées : ΕΥΣΤΑΘΙΟΥ ΥΠΟΜΝΉΜΑ ΕΙΣ ΤΗΝ ΟΔΥΣΣΕΙΑΝ. Contrairement à ce qui est imprimé dans les Catalogues des manuscrits grecs de Fontainebleau de Omont, le volume est le premier d’Eustathe et non le quatrième dans la bibliothèque de Fontainebleau : la lettre A est apposée à la suite du titre. Ce numéro de volume réapparaît au folio de garde [I]. La tête et la queue du dos sont ornées de croisillons encore légèrement dorés. Le reste du dos est occupé par les mêmes petits fers (F couronné et fleur de lis) que ceux que l’on observe sur les plats. Les tranches sont ciselées, dorées, ornées d’entrelacs et présentent deux F se tournant le dos. Les chants sont rainurés.
ESTAMPILLES :
Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 507v.Custodial History:
Le copiste du Parisinus gr. 2703 est anonyme. La première mention de ce manuscrit semble être la lettre que Guillaume Pellicier adresse au bibliothécaire de Fontainebleau le 2 novembre 1540, alors qu’il était ambassadeur du roi à Venise. Dans cette lettre, citée par H. Omont (1885, p. 621) puis reprise par F. Pontani (p. 53), il dit avoir trouvé le commentaire d’Eustathe à l’Odyssée. Il écrit aussi qu’il reconnaît la main d’Arsène de Monemvasia. Il s’agit probablement là d’une confusion avec le Parisinus gr. 2698, manuscrit dont il parle par la suite et qui est effectivement dû à Apostolis.
La bibliothèque de Fontainebleau conservait cinq manuscrits des commentaires d’Eustathe à l’Iliade et l’Odyssée. Le Parisinus gr. 2703 est le seul de l’Odyssée. Les Parisini gr. 2697, 2698, 2699 et 2700 contiennent les commentaires à l’Iliade.
Ce manuscrit porte le sigle S dans la tradition de l’introduction au Commentaire à l’Odyssée d’Eustathe de Thessalonique. Il est une copie du manuscrit copié en 1482 et aujourd’hui conservé à Copenhague, à la Det Kongelige Bibliotek (cote : GkS 0415b 2°), et a servi de modèle au manuscrit de Berlin, ancien Phillips 1586 (voir Pontani, p. 53-54). Étant donné que ce dernier livre a été copié entre 1539 et 1542 pour le compte de Guillaume Pellicier, il faut donc en déduire que la copie du Parisinus gr. 2703 a pour terminus ante quem 1539/1542.
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