Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2686
- Source
- Gallica (Bibliothèque nationale de France)
- Library
- Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
- Shelfmark
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- Grec 2686
- Biblissima authority file
- Date
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- Deuxième quart du XVIe siècle.
- Language
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- Greek
- Title
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- Paraphrase de l’Iliade attribuée à Psellos.
- Agent
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- Preferred form
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- Michel Psellos (1018-1078)
- Role
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- Author
- Original form
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- Psellos
- Other form
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- PSELLOS (Michel)
- PSELLUS (Michael)
- Michel Psellos
- Ps.-Psellos
- MICHEL PSELLOS
- CONSTANTINUS Psellus
- PSELLUS (Constantinus)
- Psellos, Michel
- Psellos, Michel (1018-1078)
- Ps-Psellos
- Psellus, Michael
- Psellos, Michael
- Psellus
- Michael Psellus
- Constantinus Psellus
- Michael, Psellos, 1018-1078
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-
- Preferred form
-
- Ange Vergèce (1505-1569)
- Role
-
- Annotator
- Original form
-
- Ange Vergèce
- Other form
-
- ANGELUS Vergetius
- VERGETIUS (Angelus)
- Vergèce (Ange)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
-
- Description
-
Contents:
(ff. 1r-153r) Paraphrase attribuée à Psellos de l’Iliade, éd. I. Bekker, Παράφρασις τῆς Ὁμήρου Ἰλιάδος, Berlin, 1827 : (f. 1r) Énumération des neuf Muses et argument du chant I, [sans mention de titre] ; (ff. 2r-13r) Chant I de l’Iliade et sa paraphrase ; (ff. 13r-31r) Argument du chant II, chant II et paraphrase, [titre] [Ἰ]λιάδος βῆτα Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 31r-40v) Argument du chant III, chant III et paraphrase ; (ff. 41r-51v) Argument du chant IV, chant IV et paraphrase ; (ff. 51v-70v) Argument du chant V, chant V (vers 1-709 et 786-fin) et paraphrase ; (ff. 70v-81v) Argument du chant VI, chant VI et paraphrase ; (ff. 81v-91v) Argument du chant VII, chant VII et paraphrase ; (ff. 91v-103v) Argument du chant VIII, chant VIII et paraphrase ; (ff. 104r-118r) Chant IX et paraphrase ; (ff. 118v-129r) Chant X et paraphrase ; (ff. 129v-146v) Chant XI et paraphrase ; (ff. 146v-153r) Chant XII et paraphrase des vers 1 à 272.
Physical Description:
357×225 mm
[I-III]+1-153+[1]+[I-III]
ECRITURE :
Le manuscrit est entièrement dû à un seul et même copiste anonyme, qui fait un certain nombre de fautes (voir J. Vassis, p. 142). Il n’utilise aucune rubrication, ne note aucun titre et ne trace pas d’initiale, en début de chant, dans l’espace qu’il a laissé libre à cet effet. Le copiste a visiblement relu à plusieurs reprises son travail car le manuscrit porte la trace de nombreux grattages (ff. 7v, 19v, 21r, 87v, 138r par exemple) et certains vers sont insérés a posteriori dans l’interligne. Au f. 22v, le copiste s’est trompé dans l’ordre d’une dizaine de vers du chant II. Il rectifie sa méprise en numérotant les vers avec des lettres grecques. Il arrive que le copiste ménage de grands espaces vides au milieu de son texte. Le f. 66r, par exemple, s’arrête au vers 708 du chant V et à la paraphrase correspondante. Les deux tiers du folio sont laissés blancs. La copie reprend en haut du f. 66v où, cependant, seul le vers 709 a été copié tandis qu’on peut lire dans la colonne de droite la paraphrase des vers 709-730. Manquent les paraphrases des vers 405-441 du chant IV, 454-565 du chant VIII, 352-373 et 396-417 du chant X et 447-468 du chant XI. Manquent les vers 710-783 du chant V et 469-491 du chant XI.
Le manuscrit semble avoir été peu lu. On observe simplement l’intervention, dans les premiers folios, d’un annotateur qui corrige quelques fautes du texte, à l’encre grise. Un second lecteur, d’époque moderne, signale par une note en latin le déplacement de l’actuel folio 152.
Au dos du plat supérieur a été collée la notice de Du Cange et sur le premier folio de garde antérieure Ange Vergèce a inscrit le pinax suivant : Ὁμήρου ῥαψῳδίαι τινὲς μετὰ μεταφράσεως ὁμοῦ. Οὐδενὸς ἄξιον. Vergèce, et après lui Du Cange, ont noté que le manuscrit est dans l’ensemble assez fautif.
Les ff. 1v, 153v et 154 sont blancs.
Surface écrite : 250×180 mm. Marge externe : 48 mm. Marge supérieure : 35 mm. Marge inférieure : 71 mm. Marge interne : 25 mm. Nombre de vers par page : 25.
DECORATION :
Le manuscrit ne comporte aucune rubrication. Le copiste a tracé quelques petits schémas en marge (ff. 33v, 34v, 39v).
MATIERE :
Le papier du corps du manuscrit, assez épais et d’aspect plutôt brillant, est plié in-folio. Il présente un unique filigrane, qui représente deux flèches en sautoir surmontées d’une étoile et accompagnées d’une contremarque. Le filigrane est très voisin du numéro 6301 dans le répertoire de Briquet (marque italienne attestée en 1542-1548 à Vérone). L’écart moyen des fils de chaîne est de 33 mm.
Les trois premiers folios de garde antérieure et les trois derniers folios de garde postérieure sont en papier. Le papier est plié in-folio. L’écart moyen des fils de chaîne est de 20 mm et le filigrane (21 mm × 16 mm) représente les lettres P et S dans un écu. Ce filigrane est très proche de la marque 9666 dans Briquet, qui est une marque de provenance française. Elle est attestée à Paris en 1547. On retrouve ce papier utilisé comme folio de garde dans d’autres manuscrits ou imprimés aux armes de François Ier ou de Henri II (voir par exemple les Parisini gr. 2679, 2697, 2698, 2699, 2700, 2703).
FOLIOTATION :
Foliotation moderne dans l’angle supérieur externe, à l’encre noire. La foliotation a été faite après l’interversion du dernier folio du second cahier.
CAHIERS :
Le manuscrit est composé de 21 cahiers qui sont, pour la plupart, des quaternions. 1×7 (8-1) (7) + 1×6 (12) + 1×7 (8-1) (19) + 2×8 (35) + 1×7 (8-1) (42) + 1×8 (50) + 1×7 (8-1) (57) + 4×8 (89) + 1×7 (96) +1×8 (104) + 1×7 (8-1) (111) + 4×8 (143) + 1×6 (149) + 1×4 (154).
Le premier cahier est un quaternion amputé d’un folio. Le talon est visible entre les folios 5 et 6. Le second cahier est un ternion dont le dernier folio a été inséré entre les ff. 151 et 153. Il porte actuellement le numéro 152. Le premier folio de garde postérieure est en réalité le dernier folio du dernier cahier, qui est un binion. Contrairement à ce qu’écrit J. Vassis (p. 41), les ff. 136-153 ne sont pas occupés par deux quaternions amputés d’un folio suivis d’un bifeuillet mais par un quaternion, suivi d’un ternion et d’un bifeuillet, qui se termine au f. 154. Cette analyse est confirmée par l’examen de la répartition des filigranes.
SIGNATURES :
Les cahiers sont signés, principalement en lettres grecques, de α’ à 21. Le dixième cahier est numéroté en chiffres arabes, de même pour les deux derniers cahiers. Les signatures semblent être de première main.
PIQÛRES :
Absence de piqûres.
REGLURE :
La réglure, qui ménage un espace pour une copie sur deux colonnes, est du type 20D2. Elle est tracée à la pointe sèche assez fermement. Le folio 154, qui est blanc, est également réglé.
RELIURE :
La reliure de ce manuscrit de grand format est aux armes de François Ier. Elle est en mauvais état de conservation. La couvrure des ais est en maroquin olive sur les plats et brun pour le dos. Le plat inférieur porte la trace de quatre fermoirs, deux en gouttière, un en tête et un en queue. Au centre des plats se trouve un médaillon doré et argenté (dont les couleurs sont inversées d’un plat à l’autre) qui représente une salamandre sur son brasier ardent, surmontée de deux capitales F (médaillon identique à Olivier-Hermal-de Roton, numéro 12 de la planche 2487). Ce médaillon est entouré d’un filet aux angles duquel s’observe la trace de quatre boulons. Au-dessus du médaillon, se trouve, en capitales dorées, le titre suivant : ΟΜΗΡΟΣ ΠΕΤΑ ΠΑΡΑΦΡΑΣΕΩΣ (sic). Le volume est le cinquième d’Homère dans la bibliothèque de Fontainebleau, d’où le titre, en lettres dorées : ΟΜΗΡΟΣ Ε. De ce titre il ne reste aujourd’hui que la lettre Ε. Les tranches sont dorées et ciselées, les chants rainurés. En tête et queue du dos des croisillons ont été imposés. Le centre du dos est décoré d’un semé de fers représentant la capitale couronnée F et des fleurs de lis.
Cette reliure fait partie des reliures dites « tardives » de François Ier, c’est-à-dire des reliures effectuées après 1545. M.-P. Laffitte a pu rapprocher cette reliure de celle des Parisini gr. 132 et 174 (p. 42, note 150).
ESTAMPILLES :
Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff.1r et 153r.Custodial History:
L’histoire de ce manuscrit, qui a dû être copié peu de temps avant son arrivée dans la bibliothèque de François Ier, est inconnue. J. Vassis a montré que ce manuscrit, qui porte le sigle r dans la tradition de la paraphrase de l’Iliade attribuée à Psellos, est un apographe du Vaticanus Ottobonianus gr. 203 (D), manuscrit daté de 1481, copié en Crète, et qui a appartenu, au début du XVIIe siècle, à Giovanni Angelo d’Altemps. Le copiste du Vindobonensis suppl. gr. 62 (s) a utilisé ponctuellement le Parisinus gr. 2686 comme modèle.
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