Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2524

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2524
Biblissima authority file
Date
  • 1457
Language
  • Greek
Title
  • Elien, Tecnica Tactica ; Léon VI le Sage, Tacticae Constitutiones ; Grégoire de Chypre, Proverbes.
Agent
Description
  • Contents:


    ff. 1r-37v : Elien, Technica tactica, éd. H. Köchly and W. Rüstow, Asclepiodotos' Taktik. Aelianos' Theorie der Taktik, Griechische Kriegsschriftsteller vol. 2.1, Leipzig Engelmann, 1855. Traduction la plus récente par Chr. Matthew.Titre Αἰλιανοῦ φιλοσόφου πρὸς Ἀδριανὸν τὸν βασιλέα, τακτικόν. Inc (prooim.) Τὴν παρὰ τοῖς Ἕλλησι τακτικὴν θεωρίαν…., Expl. f. 36v καὶ τοῖς ἐναντίοις ἧτταν ἐπάγουσαι. ff. 37r: figure en carré accompagnant l’appendice du f. 37v (sans titre) : Λέγεται αὔτη καὶ παρὰ τοῖς πολλοῖς..., Expl. ἐξέρχεσθαι τοὺς πολεμοῦντας / τέλος τῶν ἀελιάνου τακτικῶν.
    ff. 38-43 : Léon VI le Sage, Tacticae Constitutiones, (extraits), éd. G. Dennis, The Taktika of Leo VI, Dumbarton Oaks texts 12, Washington, D.C, Dumbarton Oaks, 2010. Titre : ἐκ τῶν τακτικῶν Λέοντος τοῦ σοφοῦ. Inc. πρώτη κεφαλὴ ὁ στρατηγὸς καὶ μετ’αὐτὸν..., Expl. …ἐκ ταύτης μαχόντας. ff.41v-43v : vacat.
    ff. 44-71 : Grégoire de Chypre, Proverbes, éd. E.L. von Leutsch, Corpus paroemiographorum Graecorum, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1851, p. 93-130. Titre : π;ροιμίαι συλλεγεῖσαι παρὰ τοῦ ἁγιωτάτου πατριάρχου Κυροῦ Γρηγορίου τοῦ Κυπρίου – κατὰ ἀλφάβητον. Inc. Αὐτὴ ἡ μήρινθος..., Expl. …ὅταν ἐλπίσας τις μεγάλα, μικροῖς ἐν τύχῃ.

    Physical Description:

    Rome.
    135x195 mm.
    I + (1-43) + (44-II) + I

    ECRITURE
    Deux copistes se sont partagé le travail. Le premier a été identifié comme Manuel Atrapès (RGK II 338), le second est Jean Rhosos (RGK ΙΙ 237), qui laisse au f. 73r la souscription suivante : ἐτελειώθεισαν αἱ παροιμοῖαι αὗται σὺν θεῷ· ἐν ἔτει ἀπὸ Χρίστου ᾳ' υ' νζ' ἰνδικτιῶνος ε’ μηνὸς αὐγουστος Δῃ διὰ χειρὸς ἐμοῦ Ἰωάννου ἰερέως Ῥόσου τοῦ ἐκ Κρήτης ἐν Ῥώμῃ· ἔστι δὲ κτῆμα τοῦ αἰδεσιμωτάτου πατρὸς Γάσπορος Βολατερράνου τοῦ ἀποστολικοῦ θρόνου πρωτονοταρίου.
    Malgré le changement de main, la mise en page reste similaire :
    Surface écrite A : 85×135 mm. Marge externe : 32 mm. Marge supérieure : 18 mm. Marge inférieure : 40 mm. Marge interne : 12 mm. 22 lignes par page.
    Surface écrite B : 85×132 mm. Marge externe : 34 mm. Marge supérieure : 22 mm. Marge inférieure : 40 mm. Marge interne : 20 mm. 22 lignes par page.
    Sur le contreplat supérieur, l’ex libris de Volterra a été effacé (mais peut être lu à la lampe de Wood) : Gasp[aris] [Vola]terrani Apostolicae Sedis protonatorii (voir Speranzi p. 50).

    DECORATION
    Rubrication à l’encre rouge orangé. La rubrication a été ajoutée par Rhosos à l’ensemble du manuscrit (cf. Speranzi).

    MATIERE
    Codex écrit sur parchemin très lisse. On observe que les côtés chair ou poil qui se font toujours face en coorespondance.

    FOLIOTATION
    Foliotation à l’encre noire dans le coin supérieur droit.

    CAHIERS
    Les deux unités codicologiques se composent principalement de quinions. ff. 1-43 : quatre quinions et un binion. ff. 44-73 : quatre quinions.

    SIGNATURES
    Le premier copiste ne semble pas avoir signé ses cahiers. Le second en revanche ajoute une signature de début et une signature de fin de cahier au milieu de la marge inférieure. La première signature α manque au f. 44r.
    Une seconde série de signatures, en lettres latines, correspond visiblement au moment de la reliure. Elle est sans doute de la main de Gaspard Volterra (Speranzi). Les signatures de début de cahier sont inscrites à l’encre noire au milieu de la marge inférieure, certaines sont largement ou partiellement rognées. Une autre main encore a ajouté sur les cinq premiers feuillets de chaque cahier la lettre du cahier avec une numérotation.

    REGLURE
    ff. 1-43 : réglure à pointe sèche type Leroy-Sautel 00D1.
    ff. 44-71 : réglure à pointe sèche type Leroy-Sautel 20D1.

    RELIURE
    Reliure de basane brune sur ais de bois non rainurés. Les plats présentent un décor estampé à froid, compartimenté par des filets triples. Un cadre est orné d’un motif de ruban en spirale, réalisé à la roulette. Au centre se trouve une composition à partir d’un seul fer, un petit losange aux bords incurvés. Le tout est complété par un petit fer en forme d’anneau, possiblement doré à l’origine, qui évoque des clous.
    Tranches dorées. Traces de deux fermoirs en gouttière.
    Le dos porte la trace d’une ancienne étiquette comportant le titre écrit dans la longueur. Sur le plat supérieur, une étiquette porte le numéro 123 (numéro d’inventaire de la bibliothèque de la Reine Catherine de Médicis), ainsi qu’un 9 (trace du numéro 90 dans l’inventaire de 1589-1597 ?).

    ESTAMPILLES
    ff. 1r et 71v : estampille du début du XVIIè siècle, modèle Josserand-Bruno n. 1.

    Custodial History:

    Copié à Rome en 1457, ce manuscrit appartient d’abord à Gaspare Zacchi da Volterra, protonotaire apostolique, avant de trouver le chemin de la bibliothèque du marchand et érudit Janus Lascaris, avant d’entrer dans la collection mathématique de la bibliothèque du Cardinal Ridolfi. L’élève de Lascaris et bibliothécaire du Cardinal Ridolfi, Matthieu Devaris, a validé l’index de Volterra (Ir) en y ajoutant :~ καὶ πλέον οὐδέν. Au-dessus de cette inscription, « n°10 quinta », cote du manuscrit dans la collection Ridolfi. Elle est répétée juste en dessous de l’index sous la forme « n° 20 – κ’ ». On trouve ensuite le monogramme de Lascaris, biffé, avec la mention « della quarta ».
    Juste sous le mot « TABULA », le numéro 942.
    Après la mort du cardinal, la bibliothèque passe à Pietro Strozzi, qui la fait venir en France, et de là à Catherine de Médicis.
    La bibliothèque de la Reine est finalement déposée, après sa mort en 1589, dans un cabinet de la bibliothèque royale de Fontainebleau. Sur l’inventaire de décès de la Reine (Paris. lat. 14359 ff. 457r-482r), il porte le n. 910. En 1594, la bibliothèque de Catherine de Médicis est intégrée à celle du roi.


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