Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 1880

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 1880
Biblissima authority file
Date
  • Douzième siècle
Language
  • Greek
Title
  • Alexandre d'Aphrodise
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-253r) Alexandre d'Aphrodise, Commentaire aux Météorologiques d'Aristote, éd. M. Hayduck, Alexandri in Aristotelis Meteorologicorum libros commentaria [CAG, III, 2], Berlin, 1899, livres III-IV : (f. 1r-114r) livre III : [titre de première main] ἀλεξάνδρου ἀφροδισιέως εἰς Γ τῶν μετεωρολογικῶν ; [titre final ajouté par Matthieu Devaris] τέλος τοῦ τρίτου τῶν μετεωρολογικῶν ; (f. 115r-253v) livre IV, sans titre de première main : [titre ajouté par Matthieu Devaris] ἀλεξάνδρου ἀφροδισιέως εἰς τὸ Δ τῶν ἀριστοτέλους μετεωρολογικῶν ; [titre final ajouté par Matthieu Devaris] τέλος τοῦ τετάρτου τῶν μετεωρολογικῶν. Le texte d'Alexandre est accompagné de celui des livres III-IV des Météorologiques d'Aristote, divisé en lemmes séparés par les sections correspondantes du commentaire.

    Physical Description:


    285 × 195 × 80 (feuillet : 260 × 180)
    [III] + 253 + [IV]
    Parchemin assez fin mais souvent rigide et plissé, avec une forte différence de couleur entre le côté chair, presque blanc, et le côté poil, plus jaune.
    34 cahiers : 9 × 8 (72). 1 × 6 (78). 3 × 8 (102). 2 × 6 (114). 6 × 8 (162). 1 × 6 (168). 2 × 8 (184). 1 × 6 (190). 2 × 8 (206). 2 × 6 (218). 4 × 8 (250). 1 × 3 (253). La division entre les livres III et IV passe entre deux cahiers ; chaque volume pourrait avoir eu une certaine indépendance ; toutefois la numérotation des cahiers est continue. Particularité de composition des cahiers 3 et 4 : ces quaternions ont en fait la structure d'un quinion dont le troisième et le neuvième feuillets sont réduits à un talon. Signatures dans l'angle inférieur interne du premier recto, surmontées d'un signe composé d'un accent circonflexe pointu et, au-dessus, d'un trait horizontal ; les signatures allaient de α΄ à λδ΄ mais ont souvent disparu, ce qui indique un fort rognage de la marge inférieure lors de la reliure ; le début de chaque cahier est également signalé par une croix au milieu de la marge supérieure du premier recto ; là encore, le rognage la fait souvent disparaître.
    Copié entièrement par une même main attribuable au douzième siècle ; écriture calligraphique de gros module.
    Réglure à la pointe sèche. Deux schémas de réglure : 1) cahiers 1-19 : type Leroy 22C1 ; double ligne de justification de part et d'autre du texte ; une horizontale supplémentaire dans la marge supérieure et dans la marge inférieure ; 2) cahiers 20-34 : type Leroy 00C1 ; ligne simple de justification de part et d'autre du texte. Dans tout le manuscrit 22 lignes rectrices se poursuivant dans la marge interne jusqu'au pli ; la première et la dernière des lignes rectrices continuent en outre dans la marge extérieure jusqu'au bord de la page. Piqures visibles le long de la gouttière dans le prolongement des rectrices. Surface écrite : 190/205 × 115/125 mm ; marges supérieure et inférieure à peu près égales après rognage (30 mm) ; marge externe (40 mm) double de la marge interne.
    Presque aucune décoration : titre en majuscules calligraphiques au f. 1r, initiales, antisigma au début des lignes contenant les lemmes ; pas de rubrication.
    Le manuscrit a servi d'outil de travail à un lecteur, probablement du seizième siècle, qui a collationné et annoté l'ensemble du texte, aussi bien les lemmes d'Aristote que le commentaire d'Alexandre ; par endroits, l'encre s'est très éclaircie mais a été repassée, peut-être par ce lecteur lui-même ; ce lecteur disposait d'un autre manuscrit, au moins pour le commentaire d'Alexandre puisqu'il est en mesure de combler les lacunes, d'indiquer les variantes et parfois de corriger les fautes, par surcharge ou après grattage. Un autre lecteur, à l'écriture très cursive et difficilement lisible, a laissé plusieurs notes assez longues relatives au schéma de l'arc-en-ciel (ff. 83r-v, 84r, cette dernière note biffée). D'autres notes à la graphie très arrondie sont attribuables à une main du treizième siècle, notamment une longue note presque effacée relative à la direction des vents, qui suit la fin du commentaire au f. 253v et se trouve en partie recouverte par le pinax de Matthieu Devaris.
    Reliure Henri IV en maroquin rouge portant les armes accolées de France et de Navarre, entourées des colliers de l'ordre de Saint-Michel et de l'ordre du Saint-Esprit, ainsi que des monogrammes royaux (H ou HIIII surmontés d'une couronne). Le dos porte le numéro 40, le titre ALEXAND. / APHR. IN / METEORA. et la date 1604. Tranches dorées.

    Custodial History:

    Provient de la bibliothèque du cardinal Nicolò Ridolfi ; sont visibles deux cotes tracées par son bibliothécaireMatthieu Devaris : au f. 1r, n° 47 secundae et au f. 253v, n° 112 précédé du pinax.

    A la mort du cardinal en 1550, sa collection de manuscrits est achetée par le maréchal de France Pierre Strozzi.

    Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers. En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.


    Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers. En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.


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