Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 9140

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Français 9140
Biblissima authority file
Date
  • XVe siècle (1479-1480)
Language
  • French
Title
  • Barthélémy l'Anglais, Livre des propriétés des choses, traduit du latin par Jean Corbechon
Agent
Description
  • Contents:


    F. A-Iv : Tables
    F. non folioté : feuillet blanc réglé.
    F. 1-2v : [Prologue du traducteur]. Commence par : « A tres hault et tres puissant prince charles le quint de son nom par la digne pourveance de dieu roy de france ». Finit par : « en ce monde paisiblement et en lautre sans fin avec lui glorieusement amen »
    F. 2v-3 : [Prologue de l'auteur]
    F. 3-8v : [Livre I]
    F. 8v-21 : [Livre II]
    F. 21-34v : [Livre III]
    F. 34v-45v : [Livre IV]
    F. 45v-101 : [Livre V]
    F. 101-120: [Livre VI]
    F. 120-156v : [Livre VII]
    F. 156v-182v : [Livre VIII]
    F. 182v-196 : [Livre IX]
    F. 196-201 : [Livre X]
    F. 201-210v : [Livre XI]
    F. 211-226: [Livre XII]
    F. 226v-237: [Livre XIII]
    F. 237v-243 : [Livre XIV]
    F. 243v-272: [Livre XV]
    F. 272-289v : [Livre XVI]
    F. 289v-326v : [Livre XVII]
    F. 326v-361 : [Livre XVIII]
    F. 361-382v : [Livre XIX]
    F. 383 : [Index des auteurs cités]
    F. 383v : feuillet blanc

    Physical Description:

    Comté de la Marche (Ahun) ; Berry (l'Isle-sur-Arnon)
    Ecriture gothique.
    Enluminé par Evrard d'Espinques. Miniatures, vignettes, lettres ornées, lettres champies, lettres armoriées.
    Toutes les enluminures de ce manuscrit ont été décrites et indexées dans la base Mandragore, base des manuscrits enluminés de la BnF.

    Parchemin. 392 feuillets. Deux systèmes de foliotation, l'une contemporaine du manuscrit, à l'encre rouge en chiffres romains dans le coin supérieur droit (du f. VII au f. CCCLXXXIII), l'autre moderne au crayon de bois (XXesiècle), dans le coin supérieur droit de façon alphabétique pour les premiers feuillets de A à I, puis en marge inférieure en chiffres romains de 1 à 385. Ces deux systèmes comportent des erreurs et diffèrent. La foliotation XXe siècle comporte plusieurs feuillets bis (139, 173, 193, 203, 265, 271, 296) et n'est pas retenue comme foliotation de référence actuelle (la foliotation de référence retenue dans Gallica, bibliothèque numérique de la BnF, est celle du XXe siècle pour les premiers feuillets de A à VI puis celle d'origine de VII à CCCLXXXIII (1 à 383). Mais il faut prendre garde à la foliotation d'origine qui comporte des doublons et des ellipses. Ci-dessous le détail de la succession des feuillets, avec le détail aboutissant au nombre total de feuillets (387).
    Les 9 premiers feuillets sont foliotés de A à I (foliotation XXesiècle), puis 1 feuillet non folioté, puis 382 feuillets foliotés en chiffres romains de I à CCCLXXXIII (foliotation XXesiècle de I à VI, puis foliotation d'origine à l'encre rouge). La foliotation d'origine comporte des doublons, le doublon suivant immédiatement le feuillet : le f. XLIIII (f. 44), le f. CLV (f. 155), le f. CCLIII (f. 253), le f. CCCLXIX (f. 369). 5 autres feuillets sont également des doublons, mais en décalé : après le f. 245, le feuillet suivant aurait dû être folioté 246, or la foliotation le nomme 241.
    La foliotation d'origine comporte également des ellipses : on passe directement du f. LXXXIX (f. 89) au f. C (f. 100). Il s'agit d'une erreur de foliotation et non de lacune de feuillets (cf continuité du texte).
    Le dernier feuillet du manuscrit est folioté CCCLXXXII[I]. Comme beaucoup de feuillets, la marge en gouttière a été rognée, une partie de la foliotation est tronquée, comme ici où il manque la fin de la foliotation (restituée ici entre crochets). Une main postérieure a annoté sur le manuscrit en chiffres arabes 383.
    Le manuscrit au total comporte 392 feuillets, composés des 10 premiers feuillets foliotés de façon alphabétique (de A à I plus le feuillet non folioté), les 383 feuillets ayant reçu la foliotation d'origine auxquels on ajoute les 9 feuillets qui sont en doublons et qui ne sont pas pris en compte par la foliotation d'origine, et que l'on retranche les 10 feuillets absents (cf ellipse de la foliotation d'origine avec passage du f. 89 à 100), on parvient à un total de 392 feuillets.
    422 × 320 mm (just. 273 × 186 mm).

    49 cahiers précédés et suivis par une garde volante en papier marbré coquille et de trois gardes volantes modernes en papier : 1 cahier de 10 feuillets (A-J + un feuillet non folioté) ; 47 cahiers de 8 feuillets de I à CCCLXXVII (1-377), 1 cahier de 6 feuillets de CCCLXXVIII à CCCLXXXIII (378-383).
    Réclames.

    Réglure à l'encre violette.
    Reliure en maroquin rouge, à décor d'encadrement et fleurons d'angle « à la Duseuil ».
    Estampille de la bibliothèque royale (après 1735). Estampille également de la bibliothèque impériale (1852-1870), modèle avec la mention « MSS » (f. 148v).

    Custodial History:

    Manuscrit commandité par Jean du Mas, seigneur de l’Isle-sur-Arnon en Berry. Enluminé par Evrard d'Espinques, à l'Isle-sur-Arnon du 1er août 1479 à novembre 1479 puis à Ahun du 1er décembre 1479 au 15 juillet 1480. Les trois derniers mois de travail eurent lieu à l'Isle-sur-Arnon, jusqu'à l'achèvement au 1er novembre 1480.
    Les circonstances précises de cette commande sont connues par un compte détaillé retrouvé au XIXe siècle (cf Louis Guibert, 1894 ; Antoine Thomas, 1895), qui indique que le décor du manuscrit, ainsi que celui d'un manuscrit du Roman de Tristan en trois volumes (aujourd'hui conservé au musée Condé à Chantilly sous la cote mss 645-647), furent confiés à Evrard d’Espinques, originaire du diocèse de Cologne. Evrard d'Espinques avait auparavant travaillé pour Jacques d'Armagnac, duc de Nemours (1433-1477).
    Les marges du manuscrit ainsi que plusieurs lettres armoriées renvoient aux armes de Jean du Mas, d'or à la fasce de gueules accompagnées de trois tourteaux d'azur. Son emblème est également abondamment représenté une bourse accrochée au bourdon de pèlerin et flanquée des lettres I-I. Le frontispice (f. Ar) présente l'appareil héraldique complet, avec l'écu supporté par deux griffons et timbré d'un heaume au lion de face dans un grand envol de lambrequins.
    Le manuscrit est entré dans les collections royales au XVIIIe siècle (après 1735).


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