Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 1336-1340
- Source
- Gallica (Bibliothèque nationale de France)
- Library
- Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
- Shelfmark
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- Supplément grec 1336-1340
- Biblissima authority file
- Language
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- Greek
- Title
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- Papyrus d'Antinooupolis.
- Agent
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- Preferred form
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- Paris. Société française du Palais du costume
- Role
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- Former owner
- Original form
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- Costume (Société du Palais du)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Preferred form
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- Émile Guimet (1836-1918)
- Role
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- Donor
- Former owner
- Original form
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- Guimet (É.)
- Biblissima portal
- Biblissima authority file
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- Role
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- Author
- Original form
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- AURELIUS COLLUTHUS
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- Role
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- Author
- Original form
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- AURELIUS HYPATIUS, antiscribe d'Apollonopolis Micra
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- Description
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Physical Description:
Ce papyrus copte a pris la place du cinquième document grec qui complétait primitivement l'ensemble de cinq papyrus trouvés dans la tombe d'Aurelius Colluthus et décrits à plusieurs reprises par leur inventeur, A. Gayet (dans sa Notice relative aux... fouilles exécutées en 1899-1900, Paris 1900, p. 8, puis dans les divers articles recensés par S. de Ricci, deuxième Bull. papyrol. déjà cité, p. 452) : à la suite de l'actuel Suppl. gr. 1337, l'auteur mentionne « un second contrat, passé dans le courant de la même année » (Annales du musée Guimet, tom. cit., p. 33) ; de même, S. de Ricci désigne évidemment le même document lorsqu'il recense (dans son premier Bull. papyrol., in R. E. G., XIV, 1901, p. 189), après les actuels Suppl. gr. 1337 et 1338, « un troisième contrat... très mutilé » : dans son deuxième Bull. papyrol., p. 453, il précise que ce « cinquième document est demeuré inédit à cause de sa mutilation extrême » et que « c'est un contrat de vente analogue au » Suppl. gr. 1337. Il est vraisemblable que cet état de grande mutilation fut la raison pour laquelle É. Guimet ne joignit pas le fragment dont il s'agit au « lot de papyrus grecs et coptes » qu'il donna à la Bibliothèque nationale en 1913 (v. H. Omont, dans la Bibl. de l'École des Charles, LXXVI, 1915, pp. 9-10) ; c'est à ce moment que H. Omont aurait cru pouvoir identifier le présent papyrus copte au cinquième document grec d'Antinooupolis : l'inscription des numéros 1336 à 1340 sur le catalogue complémentaire du Supplément grec (demeuré manuscrit à partir du numéro 1282) est en effet de sa main, et désigne le Suppl. gr. 1340 par les mots « autre fragment d'un contrat de vente », manifestement inspirés de la description d'A. Gayet dans les Annales du musée Guimet, dont Omont donne d'ailleurs la référence à la suite ; ainsi influencé par l'idée d'une collection de cinq documents grecs, et comme l'identification des quatre premiers était obvie, Omont aura « reconnu » le cinquième dans notre papyrus copte, dont l'écriture un peu pâlie aura facilité la méprise. Les quatre papyrus grecs décrits ci-dessus (numéros 1336-1339) ont été découverts par A. Gayet durant l'hiver 1899-1900, lors de la cinquième campagne de fouilles effectuées par cet archéologue sur le site d'Antinoë (ou mieux : Antinooupolis), auj. Shekh-Abâda, sur le Nil. Ils furent tous trouvés dans la même tombe, et leur texte fournit le nom du défunt, Αὐρήλιος Κολλοῦθος (v. la notice et les articles d'A. Gayet cités plus haut). Quant au papyrus copte (n° 1340), si l'on ne peut affirmer qu'il a la même provenance (voir ci-dessus), il est cependant permis de tenir la chose pour probable : en effet, selon Seymour de Ricci (premier Bull. papyrol., in R. E. G., XIV, 1901, p. 189), à qui A. Gayet communiqua, pour les examiner et les reconstituer, les fragments de papyrus découverts, le lot comprenait, outre cinq documents grecs (on a vu précédemment que le cinquième n'est pas parvenu à la Bibliothèque nationale), « plusieurs textes coptes » ; il y a chance pour que le n° 1340 ait été l'un d'eux. Les papyrus trouvés par A. Gayet furent ensuite propriété de la Société du Palais du Costume ; vendus aux enchères le 17 juin 1901, ils furent adjugés pour 480 francs à É. Guimet (v. S. de Ricci, deuxième Bull. papyrol., in R. E. G., XV, 1902, p. 452), et prirent place dans les collections du Musée qui porte le nom de ce savant. C'est É. Guimet lui-même qui fit don à la Bibliothèque nationale des Suppl. gr. 1336-1340 et des mss Coptes 155-156, enregistrés ensemble le 18 janvier 1913 (cf. Bibl. de l'École des Chartes, tome cité à propos du n° 1340). Chaque document se présentait déjà sous l'aspect qu'il offre aujour-d'hui : pressé entre deux plaques de verre fixées par quatre bandes de forte toile ; sur l'une de ces bandes, l'ancienne cote E. G. Notons que les deux mss du fonds copte portent respectivement pour cote ancienne les n°s 2544 et 2555 : la proximité de ces numéros, surtout pour le Copte 155, par rapport à ceux que nous avons relevés sur les cinq Suppl. gr., semble étayer l'hypothèse selon laquelle le Suppl. gr. 1340, le Copte 155, et peut-être le Copte 156 seraient bien les quelques « textes coptes » trouvés — au dire de S. de Ricci rapporté ci-dessus — dans la même tombe antinooupolitaine que les Suppl. gr. 1336-1339.
Costume (Société du Palais du)Guimet (É.)Antinooupolis (papyrus d')Papyrus
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