Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2676

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2676
Biblissima authority file
Date
  • Première moitié du XVe siècle (avant 1437)
Language
  • Greek
Title
  • Traités de métrique (Héphestion, Planude et Tzétzès)
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-10r) Maxime Planude, Traité de métrique : [titre] […] ἡ παροῦσα πραγματεία ἐκ διαφόρων ἤθροισται βιβλίων.
    (ff. 10r-36v) Héphestion, Manuel de métrique, éd. M. Consbruch, Hephaestionis enchiridion cum commentariis veteribus, Leipzig, Teubner, 1906 et scholies : [titre] Ἡφαιστίωνος ἡ παροῦσα πραγματεία.
    (ff. 36v-40v) Jean Tzétzès, Poème sur les mètres, éd. J.A. Cramer, Anecdota Oxoniensia, III, p. 334-349 : [titre] Ἰωάννου γραμματικοῦ τοῦ Τζέτζου διδασκαλία σαφεστάτη, περὶ τῶν ἐν στίχοις μέτρων ἁπάντων διὰ στίχων ἡρωικῶν ; [explicit] οὐδὲν δὲ περαιτέρω.

    Physical Description:


    297×215 mm
    [I-III] + 1-40 + [I-III]

    ECRITURE :
    Le manuscrit est attribué à la main de Jean Chortasmenos (RGK II, 252). Au sein du manuscrit deux modules d’écriture, l’un petit l’autre moyen, se succèdent, ce qui permet de créer deux niveaux de texte, l’un pour le texte du Manuel d’Héphestion, l’autre pour les scholies. C’est ainsi que certaines pages contiendront 27 lignes tandis que d’autres en auront 43. Les vers de Tzétzès sont copiés sur deux colonnes, à raison de 66 vers par page.
    Les marges du Manuel d’Héphestion portent les commentaires d’un annotateur qui s’est servi d’une encre brune.
    Surface écrite : 240×155 mm. Marge externe : 38 mm. Marge interne : 15 mm. Marge supérieure : environ 26 mm. Marge inférieure : entre 30 mm. .

    DECORATION :
    Les titres, sous-titres et initiales sont rubriqués dans une encre rose pâle qui a tendance à devenir invisible. La première ligne du titre du f. 1r n’est plus lisible. Dans le texte de Tzétzès, une encre rouge orangée est utilisée pour les sous-titres et la scansion.
    Quelques diagrammes et schémas illustrent les textes (ff. 6v, 14v, 15v).

    MATIERE :
    Le papier du corps du manuscrit a pour marque une paire de ciseaux au trait double proche du numéro 122 393 (attesté en 1433 à Rome) dans le répertoire en ligne Piccard. Un second papier est utilisé que pour un seul bifeuillet (ff. 12-13) et a en son centre un filigrane qui représente trois monts surmontés d’une croix. Ce filigrane est voisin de Briquet 11 689, attesté à Florence en 1411-1421. Dans les deux cas le pliage est in-folio. Les folios de garde sont composés de deux papiers différents. Les ff. [I]-[II] des gardes antérieures et [II]-[III] des gardes postérieures sont faits dans un papier opaque et épais. Les autres, pliés in-folio, ont pour filigrane une tête de bœuf surmontée d’une fleur à cinq pétales. La marque est proche du numéro 79 013 (attesté à Parme en 1482) dans le répertoire en ligne de Piccard.
    Les marges inférieures des deux premiers cahiers ont été renforcées par des bandes de papier.

    FOLIOTATION :
    Foliotation moderne dans la marge supérieure, au-dessus de la ligne de justification de droite, de 1 à 40 (la foliotation du premier folio de garde postérieure, 41, a été raturée).

    CAHIERS :
    Uniquement des quaternions : 5×8 (40).
    Le fil de couture n’est pas visible.

    SIGNATURES :
    Deux systèmes de signature ont été apposés dans la marge inférieure. Le plus récent numérote à l’encre noire les cahiers de [A] à E en lettres latines. Cette foliotation moderne n’est visible qu’à partir du troisième cahier, étant donné que les marges inférieures des deux premiers quaternions ont été refaites. Le plus ancien système numérote les cahiers en lettres grecques de ιδ’ à ιη’, à l’encre rouge. Les signatures apparaissent sur le recto des premiers folios et le verso des derniers. La première signature, ιδ’, peut se lire dans la marge inférieure du f. 1r. Les signatures suivantes se devinent simplement sous la bande de papier qui a été collée par-dessus. Elles redeviennent lisibles à partir du f. 17r, soit de ιστ’.
    Grâce aux signatures, on peut s’assurer que l’actuel Paris. gr. 2676 n’est qu’un fragment d’un manuscrit plus large : elles montrent en effet que le manuscrit d’origine comportait 13 cahiers supplémentaires soit, si tous ces cahiers étaient des quaternions, 104 folios. Par ailleurs, le texte de Tzétzès s’interrompt brutalement au f. 40v. Il manque environ 420 vers ce qui, dans la mise en page de Chortasmenos, correspond à un peu plus de trois folios. On peut donc restituer au moins un cahier ιθ’.

    PIQÛRES :
    Absence de piqûres.

    REGLURE :
    La réglure, faite à la pointe sèche, est peu visible. Elle est du type Leroy-Sautel 10D1 pour les ff. 1r-36r et 10D2 pour les ff. 36v-40v. La ligne de justification de la marge externe est double.

    RELIURE :
    Le manuscrit a été relié sous Charles X (1824-1830). Les plats, en veau raciné, sont décorés par un filet doré ; le dos est en maroquin rouge. Des fers représentant des lys y alternent avec des fers portant les chiffres de Charles X : deux C majuscules, fleuronnés, adossés et surmontés de la couronne royale (fer proche du fer 9, planche 2498 dans Olivier-Hermal-de Roton). Le dos porte le titre « HEPHAESTION[IS] ENCHIRIDION ». La cote actuelle a été apposée à l’encre noire dans la partie inférieure du dos.
    Au début du XVIIIe siècle Jean Boivin a rédigé des Mémoires sur la Bibliothèque du Roi (texte inédit contenu dans le Paris. n.a.f. 1328, voir Muratore p. 276-283) dans lesquels il note que le Paris. gr. 2676 fait partie des manuscrits grecs ayant appartenu à Catherine de Médicis qui n’ont pas encore été reliés.

    ESTAMPILLES :
    Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 40v.

    Custodial History:

    Le Paris. gr. 2676 a été copié par Jean Chortasménos, savant et religieux actif à Constantinople puis à Selymbria entre 1390 et 1436/7.
    Par la suite, on sait que le manuscrit a appartenu à Janus Lascaris (cf l’ex libris Λσ au f. [III]r). Après la mort de Lascaris, le manuscrit est entré dans la bibliothèque du cardinal Ridolfi où, d’après l’inventaire du Par. gr. 3074 et du Vat. gr. 1567, il portait le numéro 11 parmi les manuscrits de textes grammaticaux. Cette cote est visible dans l’angle supérieur externe du f. [III]r, au dessus du πίναξ de Matthieu Devaris et au milieu de cette même page. Ces deux cotes, l’une en chiffres arabes, l’autre en chiffres romains, ont été modifiées de façon à ce que le manuscrit porte une nouvelle cote qui est 10. La main de Matthieu Devaris est encore visible au f. [III]v où il avait commencé à rédiger un πίναξ et au f. 10r où il a écrit le titre Ἡφαιστίωνος ἐγχειρίδιον.
    Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. Dans l’inventaire de 1589/1597, le manuscrit porte la cote 43, encore visible dans la marge supérieure du f. [IV]r. Sa bibliothèque est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599.


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