Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 7540

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Latin 7540
Biblissima authority file
Date
  • IXe siècle (deuxième moitié)
Language
  • Latin
Title
  • Miscellanea grammatica et poetica
Agent
Description
  • Contents:

    F. 1r-4v : Servius grammaticus, De finalibus ad Aquilinum, inc. « Seruius honoratus aquilino salutem. Vltimarum syllabarum naturas sicut proposueras breviter lucideque digessi… », expl. « …exceptis his quae aut diphthongo aut positione longae sunt. Explicit de finalibus litteris honor[…] » (éd. H. KEIL, Grammatici Latini 4, Probi Donati Servii qui feruntur de arte grammatica libri, Leipzig : Teubner, 1864, p. 449-455) [L’incipit et le titre de l’œuvre se trouvent quelques lignes plus bas « incipit de finalibus » ; traité en entier].

    F. 5r-5v : [Eugenius Toletanus, Libellus carminum], inc. « Disticon in philomela. Sum noctis socia, sum cantus dulcis amica… », expl. « … qui praestas famulis haec bona grata tuis. » (éd. P. FARMHOUSE ALBERTO, Eugenii Toletani opera omnia (Corpus Christianorum, Series Latina 114), Turnhout : Brepols, 2005, p. 246-9) [Carmina 30 à 33 en entier ; au dernier carmen ont été ajoutés quatre vers « Vtere namque librum iugiter per saecula longa / uir pie uir sapiens uir uenerande mihi / sit tibi cunctipotens semper placatus in aeuum / lungat et angelicis choris in astra piis » (éd. F. VOLLMER, Auctores antiquissimi XIV, Fl. Merobaudis reliquiae Blossii Aemilii Dracontii carmina Eugenii Toletani episcopi carmina et epistulae (Monumenta Germaniae Historica), Berlin : Weidmann, 1905, p. XLI)].

    F. 5v-8v : Eugenius Toletanus, [Libellus carminum], inc. « Incipit opusculum beati eugenii episcopi. Obliquo memet uisu qui figis ocelle… », expl. « …instar lucili cogor disrumpere uersus. » (éd. P. FARMHOUSE ALBERTO, 2005, p. 203-278) [Sont copiés la préface, puis les carmina suivants, dans cet ordre : 1, 2, 3, 4, 6 (dont les deux derniers vers ont été omis), 7, 38, 37, 28, 42, 70 ; version courte de l'anthologie des poèmes d'Eugène de Tolède que l'on trouve dans deux autres manuscrits du IXe siècle (cf. FARMHOUSE ALBERTO 1998 p. 180-1 et 2004, p. 99)].

    F. 9r : [Anonyme], Nomina monosyllaba, inc. « Nomina monosyllaba omnia : arx de arce, ars, aes, bas, bos... », expl. « ...tus, uas de uase, uas fide uissor, uix, uox, uis, uer, uir, uros. » (non édité) [dans l’ordre alphabétique ; en outre, la liste semble numérotée de 10 en 10, mais le compte commence à XL, ne va pas jusqu’à la fin (s’arrête à CXX) et n’est pas placé à des intervalles très réguliers (même si le compte final entre XL et CXX semble à peu près juste)].

    F. 9v-15v : [Pseudo Beda Venerabilis], Cunabula grammaticae artis Donati, inc. « Artium donati liber ita a plerisque uitiatus est et corruptus… », expl. « …si tam penultima quam ultima natura longa fuerit penultima acuenda \est/ quodomo ut micenae. » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 613-619 ; préface également éditée par H. KEIL, Grammatici Latini 5, Artium scriptores minores, Leipzig : Teubner, 1868, p. 325) [les Cunabula ont été divisés en trois parties dispersées dans le manuscrit, entre lesquelles ont été placés d’autres textes grammaticaux : cette première partie, contenant la préface (f. 9v-10r) et le chapitre sur les noms (f. 10r-15v), est complétée par une deuxième aux f. 26r-33r et par la troisième et dernière aux f. 61r-68v ; le titre est indiqué à la fin de la préface « Cunabula grammatice artis » ; d’après V. Law (2000, p. 25), les Cunabula nous sont parvenus dans trois manuscrits : celui-ci, également de la Bibliothèque nationale de France le manuscrit latin 7558, et le manuscrit de la Bibliotheek der Rijksuniversiteit de Leiden, le BPL 122 (pour plus de détails sur les Cunabula, voir L. HOLTZ, 1981, p. 449-453 et V. LAW, 2000, p. 25 ; M. GORMAN, 2001, p. 427 ajoute en outre le manuscrit Saint-Claude 2)].

    F. 15v-24r : [Anonyme, Terminationes nominum], inc. « Fuga, aestas, parens, moeta, macula, aeneas, eratho, menalus, carina, insulae, achates, auicula… », expl. « …Superlatiuus masculini generis us finitur ut sanctissimus femini a ut sanctaissima neutri um ut sanctissimum semper. » (éd. V. LAW, « A French metamorphosis of an English grammatical genre : declinationes into terminationes », in France and the British Isles in the Middle Ages and Renaissance (éd. G. JONDORF et D.N. DUMVILLE), Woodbridge : Boydell press, 1991, p. 24-33) [texte sur les noms que l’on trouve dans les trois mêmes manuscrits que les Cunabula ; pour plus d’informations sur le texte, voir V. LAW, 1991, p. 19-23].

    F. 24v-25v : [Priscianus, Declinationes nominum], inc. « Prime declinationis genetiuus et datus singularis in ae diptongon desinit… », expl. « …genetiuus ablatiuo casui singulari terminante e addita rum profertur ut ab hac re harum rerum datiuus et ablatiuus in bus ut his et ab his rebus. » (passage tiré de l’Institutio de nomine et pronomine et uerbo de Priscien : éd. H. KEIL, Grammatici Latini 3, Prisciani opera minora, Leipzig : Teubner, 1859, p. 447-448) [on le retrouve à l’identique aux f. 128r-129r du manuscrit latin 7558 de la Bibliothèque nationale de France, quoiqu’il ne soit pas exactement à la même place par rapport aux Cunabula].

    F. 26r-33r : [Pseudo Beda Venerabilis, Cunabula grammaticae artis Donati], inc. « Ego quae pars orationis est. Pronomen. Pronomen quid est… », expl. « …et de ceteris omnibus in hac dum taxat parte orationis multo facilior cognitio quam resposio est. » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 619-625) [prend la suite des f. 9v-15v ; partie sur les pronoms (f. 26r-28v) et sur les verbes (f. 29r-33r) ; le texte est suivi au f. 33r d’une formule religieuse sur deux lignes d’une autre main « sume sacerdos miseres nobis… »].

    F. 33v-44r : [Anonyme], Coniugationes uerborum, inc . « Incipiunt coniugationes uerborum. Amo uerbum actiuum indicatiuo modo dictum temporis praesentis numeri singularis figurae simplices personae primae coniugationis primae… », expl. « Participia trahuntur a uerbo passiuo duo praeteritum estus futurum ut edendus. Expliciunt coniugationes uerborum. » (non édité) [texte grammatical inséré au sein des Cunabula portant sur la conjugaison des verbes : f. 33v-35v, 1ère conjugaison (amo) ; f. 35v-37v, 2ème conjugaison (doceo) ; f. 37v-39v, 3ème conjugaison (audio) ; f. 39v-40r, conjugaison de sum ; f. 40r-40v, de uolo ; f. 40v-42r, de fero ; f. 42r-44r, de edo ; on retrouve cet ensemble de conjugaisons aux f. 37v-42v du manuscrit BPL 122 et aux f. 145v-155r du manuscrit 7558, toujours en compagnie des Cunabula (pour d’autres manuscrits contenant ce texte, voir E. PELLEGRIN, 1960, p. 264, note 4)].

    F. 44r-47v : [Anonyme], Explanatio uerbi, inc. « Incipit explanatio uerbi feliciter. De uerbi explanatione dictari unde sumus exordium ex ipsius nominis ratione… », expl. « …Inpersonali tempore praesenti uocatur inperfecto uocabatur perfecto uocatum est uel fuit plusquamperfecto… » (non édité) [f. 44r-45r et 46v : généralités sur les verbes (définition, modes, formes, conjugaisons, genres, etc.) ; f. 45r-46r, listes de verbes : une première liste au f. 45r, organisée en un paragraphe, contenant uniquement des verbes de la première conjugaison, une seconde liste aux f. 45r-46r, organisée en quatre ou cinq colonnes et introduite par le titre « item eiusdem neutralia prime coniugationis neutra sunt haec », qui contient d’abord des verbes de la première (f. 45r-45v), puis de la seconde (f. 45v), puis de la quatrième et de la troisième mixte confondus (f. 45v), puis de la troisième (f. 45v-46r), puis la fin est plus désordonnée, avec une succession de verbes de la quatrième, de la troisième et de composés de eo ; f. 47r : conjugaison du verbe uoco, sur le modèle des f. 33v-44r, incomplète].

    F. 47v-48v : [Metrorius, De finalibus metrorum], inc. « Terminatus nominativus singularis brevis est, ut Musa... », expl. « … Nominatiuus et uocatiuus plurales in latinis nominibus cum generis fuerint masculini uel feminini, producuntur ut fontes fluctus. » (éd. H. KEIL, Grammatici Latini 6, Scriptores artis metricae, Leipzig : Teubner, 1874, p. 231-235) [début du chapitre intitulé « de nomine » ; ni titre ni auteur ne sont indiqués].

    F. 49r-52v : [Iulianus Toletanus, Ars grammatica, rhetorica, poetica], inc. « De aduerbio. Quid est aduerbium. Pars orationis quae adiecti uerbo significationem eius explanat atque implet… », expl. « …non dicendum est cum praepositione de intus uenio de foris uenio ad intus eo ad foris eo… » (éd. M.A.H. MAESTRE YENES, Ars Iuliani Toletani episcopi : una gramatica latina de la Espana visigoda, Toledo : Instituto Provincial de Investigaciones y Estudios Toledanos, 1973, pars. 1, cap. 4, §1 p. 79 - §73 p. 87) [début du chapitre 4 sur les adverbes ; le texte se poursuit au f. 60r-60v, de la même main ; binion ajouté ultérieurement, main du XIe siècle].

    F. 53r-58v : [Anonyme, De uerbis], inc. « praestulor, dignor, moror, indignir, dedignor,… », expl. « …Sunt et alia uerba defectiua tertia tantum persona in declinatione habent ut tempore praesenti oportet, inperfecto oportebat, perfecto portuit. » (non édité) [le passage commence par une liste de verbes déponents sur quatre colonnes au f. 53r, organisée selon les première, deuxième, troisième et quatrième conjugaisons ; viennent ensuite les conjugaisons plus ou moins développées de différents verbes : offero (f. 53v-54v), uolo (f. 54v), memini (f. 55r), fio (f. 55r-55v), sum (f. 55v-56r), possum (f. 56r) ; les feuillets suivants (f. 56v-58v) décrivent diverses catégories de verbes et les illustrent par un certain nombre d’exemples, mais sans plus développer les conjugaisons de ces derniers].

    F. 58v-59v : [Pseudo Alcuinus, Carmina], inc. « Conflictus ueris et hiemis. Conueniunt subito cuncti de montibus altis… », expl. « …Salue dulce decus cuculus per secula saluae. » (éd. E. DÜMMLER, Poetarum Latinorum medii aeui 1, Poetae Latini aeui Carolini 1 (Monumenta Germaniae historica), Berlin : Weidmann, 1881, p. 270-272) [Carmen 58 ; en entier, à l’exception du vers 4 (f. 58v) ; une main moderne a ajouté la mention « Bedae » au début du carmen ; le copiste précise en marge qui, du printemps ou de l’hiver, s’exprime ; auteur inconnu, mais de nombreuses attributions ont été proposées, Bède, Ovide, Alcuin, un disciple de ce dernier… (cf. KLEIN, 1867, p. 299-301 et JULLIEN et PERELMAN, 1999, p. 69-73)].

    F. 59v, l. 18-22 : [Anonyme], Nomina nouem Musarum, inc. « Nomina nouem musarum. Clio historias, Euterpe tibias… », expl. « …Vrania astrologiam, Calliope litteras. » (non édité).

    F. 60r, l. 1-4 : [Anonyme], Diuisiones musicae artis, inc. « Diuisiones musicae artis sunt tres : prima armonica quae ex uocum cantu constat… », expl. « …tertia ritmica ex pulsu digitorum sonum recipit. » (non édité).

    F. 60r, l. 5-15 : [Pseudo Cato, De musis uersus], inc. « Clio gesta canens transactis tempora reddit… », expl. « …In medio residens conplectitur omnia phebus. » (éd. E. BAEHRENS, Poetae Latini minores 3, Leipzig : Teubner, 1881, p. 243-244) [le vers 7 de l’édition « signat…gestu » est en neuvième position ici].

    F. 60r, l. 16-17 : [Servius grammaticus, Commentarius in Vergilii Aeneidos libros], inc. « Nimpe montium oreades dicuntur… », expl. « …fontium nepee vel naides maris vero nereides. » (éd. H. HAGEN et G. THILO, Servii grammatici qui feruntur in Vergilii carmina commentarii I, Leipzig : Teubner, 1881, p. 156) [scholie sur le vers 500 du chant I, à propos des différentes familles de nymphes, tirée du Servius auctus].

    F. 60r, l. 18-60v : [Iulianus Toletanus, Ars grammatica, rhetorica, poetica], inc. « …sed sine praepositione intus uenio foris uenio hinc inde quamuis legerimus deorsum… », expl. « …Quomodo. Toleto proficiscor Barcinona pergo. » (éd. M.A.H. MAESTRE YENES, 1973, pars. 1, cap. 4, §73 p. 87 - §80 p. 88) [prend la suite directe des f. 49r-52v, écrit par la même main (XIe siècle) ; fin du chapitre 4 sur les adverbes].

    F. 61r-68v : [Pseudo Beda Venerabilis, Cunabula grammaticae artis Donati], inc. « Prudenter que pars orationis est. Aduerbium. Aduerbium quid est… », expl. « …quae tamen ex his quattuor ueluti quibusdam perturbationum fontibus dimanare noscuntur. Explicit discipulis do » (éd. J.-P. MIGNE, Patrologiae Cursus Completus, Series Latina 90, col. 625-632) [prend la suite des f. 29r-33r ; partie sur les adverbes (f. 61r-63v), sur les participes (f. 63v-65r), sur les conjonctions (f. 65r-66r), sur les prépositions (f. 66r-68r), et sur les interjections (f. 68r-68v) ; l’explicit semble incomplet].

    F. 69r-74v : [Aldhelmus Scireburnensis episcopus, Aenigmata], inc. « De terra. Altrix cunctorum quo mundus constat in orbe … », expl. « …Littera tollatur post haec sine prole manebo. » (éd. F. GLORIE, Collectiones Aenigmatum merovingicae aetatis (Corpus Christianorum, Series Latina 133), Turnhout : Brepols, 1968, p. 371-539) [énigmes 1 à 63 (il manque donc le prologue, la préface, et les 47 dernières énigmes, peut-être présents dans des feuillets perdus tant au début qu’à la fin) : il faut replacer les feuillets dans le bon ordre, f. 69 : énigmes 1 à 17, f. 70 : 17 à 29, f. 71 : 30 à 38, f. 72-74 : 38 à 63 ; quelques rares lacunes (l’énigme 34 a perdu ses deux derniers vers, et il manque la moitié de la 59)].

    F. 75r : vierge (à l'exception de quelques annotations).

    F. 75v-76v : [Anonyme, Orationes], f. 75v, inc. « genitricis dei et domini nostri Iesu Christi… », expl. « …ypriani, aurentii » ; f. 76r, inc. « famula[rumque] tuarum… », expl. « …sacrificium lau[dis] » ; f. 76v, inc. « [obt]ulit sumus… », expl « in [conspect]u divine m[aiestatis] » (éd. E. MOELLER, J.-M. Clément, B. COPPIETERS’T WALLANT, Corpus orationum 10, Canon Missae (Corpus Christianorum Series Latina 160I), Turnhout : Brepols, 1997) [feuillets reliés à l’envers ; le f. 76 est fragmentaire ; f. 75v, oratio 6138, les initiales des noms ont été omises ; 76r, oratio 6171 ; f. 76v, oratio 6268-6269].

    Physical Description:

    Sud de la France (Lyon)

    Minuscule caroline à longues lignes, sauf pour les f. 9r, 45r-46r et 53r à colonnes (quatre ou cinq colonnes). Plusieurs mains.

    Les initiales marquant les débuts des traités sont soit rubriquées sans décoration (f. 1r, 5r, 5v, 33v, 44r, cette dernière étant évidée), soit non rubriquées mais décorées d’entrelacs (f. 10r, 15v), soit non rubriquées non ornées (f. 49r, 58v, 60r). Les initiales marquant les débuts de chapitre sont de même soit rubriquées sans décoration (f. 1r, 2r, 2v, 4r, 4v, 6r, 6v, 7r, 7v, 8r, 8v, 34v, 35v, 36v, 37v, 39v, 40r, 40v, 41v, 42v, 43r, 45r, 46v, 47r, 53r), soit non rubriquées non ornées (f. 5v, 9v, 16r, 24v, 26r, 29r, 45v, 46r, 54r, 56r, 61r, 63v, 65r, 66r, 68r ; trois sont évidées aux f. 38v, 53v et 54v) comme c’est aussi le cas pour les initiales de chaque énigme aux f. 71r-74v (dont une évidée au f. 70v). On peut relever également des initiales secondaires : rubriquées (f. 18v-19v, 33v-44r) et non rubriquées (f. 11r-15v, 17r, 21r-25v, 27r-33r, 53v-58r, 64v, 65v, dont deux évidées aux f. 29v et 58r). En outre, les syllabes notables de l’acrostiche du f. 8v, ainsi que la résolution de ce dernier, sont fourrées de rouge ; le dialogue des f. 49r-52v et 60r-60v distingue les répliques par l’utilisation des initiales grecques Δ et Μ non rubriquées dans le texte ; et aux f. 58v-60r, le début des vers est marqué par une petite initiale simple.
    Les titres et explicit de traité sont en onciales rubriquées (f. 1r, 5r, 5v, 33v, 44r) ou non rubriquées (f. 9r, 10r, 58v, 68v, et en capitales f. 49r et 59v). Les titres de chapitre, idem, sont en onciales rubriquées (f. 1r, 2r, 2v, 4r, 4v, 6r, 6v, 7r, 7v, 8r, 8v, 34v, 35v, 36v, 37v, 38v, 39v, 40r, 40v, 41v, 42v, 43r, 45r, 53r, 54r, ) ou non rubriquées (f. 16r, 61r, et en capitales, f. 71r-74v).

    On peut relever quelques annotations modernes nous renseignant sur l’histoire du manuscrit : les cotes (Colbert, Regius et actuelle) au f. 1r, et un ex-libris de Jean du Tillet au f. 75r. Pour le reste : des annotations interlinéaires : assez nombreuses aux f. 1r-4v (ajouts et corrections de plusieurs mains), plus rares sur le reste du manuscrit (corrections ponctuelles : f. 5r-8v, 9v-15v, 29r-44v, 49r-52v, 60v-61r, 65r, 69r ; absentes aux feuillets non mentionnés). Un certain nombre d’annotations marginales : des corrections et ajouts au texte (f. 1v, 2r, 10r, 17r, 35v, 38r, 38v, 39v, 40r, 40v, 71v ; f. 9r, des monosyllabes ont été ajoutés à la liste), des annotations partiellement effacées et donc non identifiables (f. 6r, 15v, 25v, 32r, 71r, 69r, 69v et une annotation tronquée au f. 76v), des formules religieuses (f. 33r, accompagnée d’un dessin d’entrelacs ; 63v), d’autres annotations diverses (deux proverbes au f. 7r, un titre au f. 8v, l’auteur présumé ajouté par une main moderne au f. 58v, une déclinaison au f. 75r, série de ce qui semble être des chiffres romains au f. 75v, ainsi que, sur le même feuillet, des paragraphes d’annotations de très petit calibre), des essais de plume (f. 68v, 70v, 74r, 75r, 75v, 76v). De nombreuses lignes ont été grattées, dans le texte même, tout au long du manuscrit : notamment aux f. 5r (le texte actuel a été réécrit au-dessus les lignes grattées), et 33v-44r (les lignes grattées ont été laissées vierges) ; d’autres lignes ont été biffées au f. 31r.

    Une seule unité codicologique (sauf ajout des f. 49-52 au XIe siècle).
    12 cahiers, dont 8 quaternions (f. 1-8, 9-16, 17-24, 25-32, 33-40, 41-48, 53-60, 61-68) et trois binions (f. 49-52, qui a été rajouté ultérieurement ; f. 71-70, dont les deux derniers feuillets sont tronqués ; f. 69-74). Les deux derniers binions (f. 70-71 et 69-74) ne sont pas d’origine : les feuillets ont été mélangés et les cahiers reconstruits a posteriori, peut-être à partir d’un quaternion. Un bifeuillet (f. 75-76) conclut l’ensemble. Tous ces cahiers s’ouvrent sur le côté peau, à l’exception du bifeuillet final, et tous respectent la loi de Gregory (côté chair face au côté chair et idem pour le côté peau), sauf le quatrième (f. 25-32) qui suit le schéma suivant : PCPP.
    Seul le deuxième cahier comporte une signature, située dans la marge inférieure du verso du dernier feuillet (f. 16v) : XVI, ce qui correspondrait au nombre de cahiers initial de l’ensemble que formaient ce manuscrit et le manuscrit latin 2772 de la Bibliothèque nationale de France.
    Foliotation moderne en chiffres arabes dans la marge supérieure externe du recto. Les derniers feuillets sont dans le désordre : après le 68, viennent le 71, le 70, puis le 69, et on retrouve ensuite l’ordre originel avec le f. 72 jusqu’à la fin. Le f. 76 n’est en fait qu’un fragment de feuillet (à peine le sixième d’un feuillet) ; les f. 72-74 sont abîmés au niveau des marges (le f. 73 a même perdu une partie du texte) et le f. 75 a été relié tordu.

    Parchemin.
    76 feuillets, numérotés de 1 à 76, précédés et suivis d’une feuille de garde en parchemin.
    180/185mm x 140/145mm (justif. 135/160mm x 100/110mm) ; 170mm x 125mm pour les f. 75-76.
    Réglure tracée à la pointe sèche. Piqûres visibles sur la plupart des feuillets, à l’exception des feuillets suivants : f. 11-24, 41-43, 53, 73-74, 76. Dans la plupart des cahiers, la réglure est tracée sur deux feuillets à la fois, de façon à ce que l’ensemble des feuillets d’un cahier soit réglé dans le même sens, y compris entre les deux moitiés d’un cahier, soit : >>>> | >>>> (sont concernés 5 quaternions : f. 1-8, 9-16, 17-24, 33-40, 41-48). D’autres suivent la même méthode, mais avec quelques irrégularités : f. 25-32, >>>> | >><< ; f. 53-60, >>>> | <<<< ; f. 61-68, ><<< | >><< (pour ce dernier, la réglure a été faite sur 1, puis 3 feuillets dans sa première moitié). Le binion ajouté (f. 49-52) ne présente pas de réglure visible. Quant aux f. 69-74, leur désordre et les feuillets tronqués rendent complexe l’identification de l’organisation de la réglure d’origine : si on les replace dans l’ordre, on obtient le schéma suivant : >>><<>. Tous suivent la formule de réglure suivante : Muzerelle, 2-2 / 0 / 0 / J ; et comportent entre 21 et 26 lignes. Le bifeuillet final (< | >) est le seul à diverger : Muzerelle, 2-2 / 0 / 2-2 / J.

    Reliure de maroquin rouge du XVIIIe siècle (200 x 147mm) : les plats sont ornés des armes royales et le dos comporte le titre « Servi[…] Honor Gramm » et un chiffre royal de l’Ancien Régime (sans doute celui de Louis XV).
    Aux f. 1r et 74v, estampille de la « Bibliothecae Regiae », identique au modèle Josserand-Bruno n° 5 (début XVIIIe siècle).

    Custodial History:

    Le manuscrit 7540 est originaire du sud de la France, et plus précisément de la région de Lyon (cf. B. BISCHOFF, 2014, p. 128 ; P. FARMHOUSE ALBERTO, 2005, p. 66-71 ; L. HOLTZ, 1981, p. 451, etc.), où il aurait été copié, d’après B. Bischoff, dans le quatrième quart du IXe siècle, ou, d’après P. Farmhouse Alberto, au milieu du IXe siècle. D’après A.-M. Turcan-Verkerk (1999, p. 230-231), il formait à l’origine un seul manuscrit avec le manuscrit latin 2772 de la Bibliothèque nationale de France, ce que prouvent la similitude des réglures, des mains et les signatures de cahiers : la seule signature du 7540, XVI (f. 16v), sur le deuxième cahier du manuscrit, correspond en fait au nombre de cahiers cumulé des manuscrits, soit les quatorze du 2772 et les deux premiers du 7540 à la fin desquels on trouve la signature XVI. Cette unité a ensuite été divisée, à une date indéterminée, pour former deux entités distinctes.

    Les f. 49-52 ont été ajoutés au XIe siècle, par une main que l’on retrouve aux f. 76v et 77-78 du manuscrit 2772 (cf. P. FARMHOUSE ALBTERO, 2005, p. 66-71). La division a donc sans doute eu lieu postérieurement à cet ajout.

    Si l’on en croit la mention en haut du f. 75r, « IDutillet e. de S. Brieu », le 7540 a dû appartenir à Jean du Tillet, évêque de Saint-Brieuc de 1553 à 1564, puis de Meaux de 1564 à sa mort, en 1570. Concernant la bibliothèque de Jean du Tillet et les autres manuscrits qui ont dû en faire partie, voir K. A. DE MEYIER, 1947, p. 4-5, p. 79-81, p. 196 et p. 212.

    Son parcours entre la collection de du Tillet et celle de Colbert n’est pas connu, mais il arrive quoi qu’il en soit dans la bibliothèque de Jean-Baptiste Colbert, comme l’attestent la cote indiquée sur le f. 1r, 5530, et sa présence dans le catalogue rédigé par Baluze, que l’on trouve dans le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France NAF 5692 : f. 440r, « Seruius grammaticus de naturis syllabarum. Donati ars grammatica. Conflictus ueris et hyemis. Quaedam grammaticalia. Aenigmata cujusdam Aldhelmi. ». Il y arrive peut-être assez tard, après la mort de Jean-Baptiste Colbert (en 1683), car sa cote fait partie des cotes encore non attribuées à sa mort, d’après la description de la collection par Baluze dans le manuscrit de la Bibliothèque nationale de France Baluze 101.

    Il rejoint ensuite la bibliothèque royale en 1732, à la suite de l’acquisition de la bibliothèque de Colbert par le roi (cf L. DELISLE, 1868, p. 485).


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