Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 1881

Go to viewer chevron_right
Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 1881
Biblissima authority file
Date
  • Treizième siècle
Title
  • Alexandre d'Aphrodise
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-95v) Alexandre d'Aphrodise, Commentaire aux Météorologiques d'Aristote, éd. M. Hayduck, Alexandri in Aristotelis Meteorologicorum libros commentaria [CAG, III, 2], Berlin, 1899 : (ff. 1r-26v) livre I : [titre et titre final] ἀλεξάνδρου ἀφροδισιέως εἰς τὸ πρῶτον τῶν μετεωρολογικῶν ; (ff. 26v-55v) livre II : [titre] εἰς τὸ δεύτερον ; [titre final] εἰς τὸ δεύτερον τῶν ἀριστοτέλους μετεωρολογικῶν ; (ff. 55v-74v) livre III : [titre] εἰς τὸ τρίτον ; [titre final] ἀλεξάνδρου ἀφροδισιέως εἰς τὸ τρίτον τῶν ἀριστοτέλους μετεωρολογικῶν ; (ff. 74v-95v) livre IV : εἰς τὸ τέταρτον.

    Physical Description:


    266 × 185 × 30 (feuillet : 250 × 175)
    [I] + 95 + [II]
    Papier oriental : surface lisse et brune, feuille épaisse et souple, pas de filigranes, fines vergeures horizontales, fils de chaîne difficilement visibles.
    12 cahiers, tous quaternions sauf le dernier : 11 × 8 (88). 1 × 7[4|3] (95). Signatures au milieu de la marge inférieure du premier recto ; écrites en toutes lettres de première main de πρῶτον à ἑνδέκατον ; la signature du douzième cahier, ιβ', est en lettres numérales grecques et ne semble pas de première main ; cette série de signatures est redoublée d'une seconde, plus récente, en lettres numérales grecques un peu maladroites, la plupart du temps majuscules, qui vont de ιθ΄ au cahier 2 à κθ΄ au cahier 12 (κα΄ est totalement rogné et κδ΄ partiellement) ; le manuscrit a donc été conçu comme une unité codicologique indépendante avant de faire partie d'un recueil où il était précédé de 17 cahiers, puis de revenir à son état actuel d'unité indépendante.
    Copié entièrement par une même main attribuable au treizième siècle (style Fettaugenmode), à l'exception du f. 11r dû à un autre copiste.
    Réglure légère à la pointe sèche. Type Leroy 00D1. Ligne simple de justification de part et d'autre du texte. 29 lignes rectrices. Surface écrite : 200/210 × 138 ; marges assez réduites ; marge externe (20/30 mm) plus grande que la marge interne (10 mm) et marge inférieure (35 mm) plus grande que la marge supérieure (10/20 mm).
    Rubrication : initiales des titres, des lemmes et des sections correspondantes du commentaire ; frise décorative entre le titre final et le titre du livre suivant.
    Les notes marginales sont presque toutes de première main. Schéma plus récent au f. 44v. Note au f. 35r relative à un désordre du texte.
    Reliure Louis Philippe à couvrure de veau raciné sur des ais de carton fort. Décor doré du dos : monogrammes aux lettres LP entrelacées et titre en majuscule ALEXANDER / APHRODISIENSIS. Dos conservé séparément comme l'indique une note au f. [I]r. Plat supérieur détaché. Contregardes en papier caillouté. Il marque certainement au début du volume une garde volante sur lequel était collé la contre-garde de la même manière qu'à la fin du volume au f. 95+[II].

    Custodial History:

    Manuscrit provenant de la bibliothèque du cardinal Nicolò Ridolfi. Le f. 1r comporte un pinax de la main de son bibliothécaire, Matthieu Devaris, qui a également inscrit plusieurs cotes successives : dans la marge supérieure n° 44 secundae ; dans le coin supérieur externe et dans la marge inférieure à la suite du pinax, n°65 corrigé enn° 64.

    Le manuscrit avait peut-être appartenu à Nicolò Leoniceno.

    A la mort du cardinal Ridolfi en 1550, sa collection de manuscrits est achetée par le maréchal de France Pierre Strozzi.

    Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers. En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.


    Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers. En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.


License
Digitisation
Manifest URL
Related
Biblissima portal
Library logo