Paris. Bibliothèque de l'Arsenal, Ms-1171 réserve

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Source
Gallica (Arsenal Library)
Library
Paris. Bibliothèque de l'Arsenal
Shelfmark
  • Ms-1171 réserve
Biblissima authority file
Language
  • Latin
Title
  • Evangelia quattuor [Évangéliaire dit de sainte Aure]. IXe s.
Agent
Description
  • Contents:

    Fol. 1 : Préface de Jérôme au pape Damase, qui commence par les mots : « Novum opus facere me cogis... ».

    Mais le commencement manque, environ trois lignes, et le texte débute par ces mots : « et quia inter se variant, quae sint illa... » — Au fol. A, cette première phrase a été recopiée, au temps même du manuscrit : « Et quia inter se variant quae sint illam (sic). »

    Fol. 2v° : « Damaso papae Hieronimus. — Sciendum tamen ne quem ignarum... »

    Fol. 3 : « Incipit prologus quattuor evangeliorum. — Plures fuisse qui evangelia scripserunt... »

    Fol. 5 : « [A]mmonius quidem Alexandrinus... »

    Fol. 7-12 : Canons des Évangiles.

    Fol. 13 : « Argumentum evangelii secundum Mattheum. — Mattheus ex Judea... »

    Fol. 13v° : « Breviarium evangelii ejusdem. » 28 chapitres.

    Fol. 18 : Évangile de Matthieu.

    Fol. 69 : « Argumentum evangelii secundum Marcum ».

    Fol. 69v° : « Breviarium ejusdem. » 12 chapitres.

    Fol. 71 : Passage de l'Évangile de Luc, et extrait du livre de la Sagesse, d'une écriture du XVe siècle.

    Fol. 73 : Évangile de Marc.

    Fol. 105v° : « Lucas Sirus Antiocensis... »

    Fol. 106 : « Breviarium ejusdem. » 20 chapitres.

    Fol. 108v° : Évangile de Luc.

    Fol. 162v° : « Argumentum secundum Johannem ».

    Fol. 163 : « Breviarium. » 14 chapitres.

    Fol. 165 : Évangile de Jean.

    Fol. 203-212 : « Incipiunt capitula evangeliorum de circulo anni sanctae Romane Ecclesiae ».

    Au fol. 214, on lit, d'une écriture contemporaine du manuscrit : "Erluinus peccator".

    Physical Description:

    Ecole de la cour de Charles le Chauve.
    Minuscule caroline, à longues lignes ; 26 lignes à la page aux f. 1-5 ; 20 ou 21 lignes à la page aux f. 13-202 ; 26 lignes à la page aux f. 203-212. Les préliminaires des Evangiles sont écrits en semi-onciale.
    Arcatures aux canons des Evangiles (f. 7-12) ; aux angles, arbre ou fleur, sauf aux fol. 10 vo et 11, qui contiennent des coqs.
    Grandes initales ornées au début chaque évangile, quatre grandes peintures représentant les évangélistes assis au milieu d'une enceinte crénelée :
    - Fol. 17v° : Matthieu, au milieu d'une enceinte fortifiée ; il trempe sa plume dans l'écritoire et est assis sur un trône avec coussin. De chaque côté de lui, deux caisses pleines de parchemin ; au-dessus, l'ange. Au dos (f. 17), ces vers, écrits en or sur fond pourpre : « Ex quibus est ortus patribus homo Christus Jhesus // In prima facie dat Mattheus esse legendum ; // Inde ea quae fecit miracula plura retexit : // Unde hominis formam sibi digne traxit habendam. // Hic evangelium primus descripsit hebraeis. ». Au f. 18 : riche encadrement ; au centre, les lettres LI, et les premiers mots de l'évangile de Matthieu.
    - Fol. 72v° : Marc, dans une enceinte fortifiée, assis sur un trône avec coussin et trempant sa plume dans l'écritoire : au-dessus, le lion ailé. Au dos (f. 72), ces vers écrits en or sur fond pourpre : « Auditor Petri simul interpresque peditus Marcus in effigiem formatur rite leonis, // Qui velut in heremo narrat rugire Johannem, Quaeque prius didicit, Petro monstrante magistro, Italicam scripto docuit cognoscere plebem. » Au f. 73 : encadrement ; au centre, la lettre I et les premiers mots de l'évangile de Marc.
    - Fol. 108 : Luc, dans une enceinte fortifiée, écrivant son évangile, assis sur un siége couvert d'une draperie, les pieds posés sur un tabouret. Au-dessus de lui, le bœuf ailé. Derrière lui, une caisse pleine de parchemin. Au f. 108v°, encadrement ; au centre, les lettres QM [Quoniam], et l'incipit de l'évangile de Luc. Au-dessus et au-dessous de l'encadrement, ces vers écrits en or sur fond pourpre : « Lucas, apostolico prius alto dogmate clarus, Post peregrinantem Paulum per multa secutus, Quae tantis sollers doctoribus audiit ipse Achaicis scribit, vitulique est scemate pictus, Jura sacerdotis quia ponit themate primo. » Au f. 109 : premiers mots de l'évangile de Luc, écrits en or sur fond pourpre.
    - Fol. 164v° : Jean, dans une enceinte fortifiée, écrivant, assis sur un trône avec coussin et draperie. Au-dessus de lui, l'aigle. Derrière lui, une caisse pleine de parchemin. Au dos (f. 164), ces vers écrits en or sur fond pourpre : « Longevus vita, divino dogmate plenus, Ecclesiae precibus pulsatus ad ista Johannes Sacra theoloici depromit verba fluenti, Ut plenae fidei monstretur normula cunctis : Unde aquilae formae merito conformis habetur. » Au f. 165 : encadrement ; au centre, la lettre I et les premiers mots de l'évangile de Jean.
    Parchemin, 214 ff., 270 x 220.
    Réglure à la pointe sèche.
    Reliure d'ivoire et d'orfèvrerie. Ais de bois (8 mm) recouverts d'argent niellé. Encadrement extérieur gravé à la pointe de rinceaux, de dragons, d'un lion et d'un loup saisissant un mouton. Un second encadrement est orné de filigranes et de pierreries. Sur le plat supérieur, un troisième encadrement est fait d'argent travaillé au repoussé et orné de volutes et d'un grènetis (XIIe s.) ; il entoure une plaque d'ivoire représentant la Vierge et l'Enfant, surmontés de deux anges en buste (art byzantin, Xe s.) Sur le plat inférieur, une plaque de métal niellé et travaillé à la pointe montre un Christ en majesté, dans une mandorle à fond fleurdelisé, flanquée des attributs des évangélistes (XIVe s.) La reliure a été restaurée ou refaite à Paris au XIVe s.

    Custodial History:

    Le manuscrit a été conservé jusqu'à la Révolution au couvent des Barnabites de Saint-Eloi, dans l'île de la Cité. Ce couvent avait succédé à celui de sainte Aure. Il était considéré comme une relique de la sainte, seconde patronne de Paris, et porté en procession le jour de sa fête. Il est en réalité largement postérieur à sainte Aure.

    Henri Martin, auteur de la notice du manuscrit dans le tome 2 du Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de l'Arsenal (1886), précise que ce volume ne porte aucune note indiquant sa provenance, et qu'il ignore par conséquent ce qui a déterminé M. de Bastard, qui avait reproduit plusieurs peintures de ce manuscrit, à lui donner le nom d'Évangiles des Célestins, nom sous lesquel le manuscrit a été également connu. Martin rapprochait les ornements de ce manuscrit de ceux de deux autres manuscrits de l'Arsenal, les Ms- 592 réserve et Ms-599 réserve.


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  • Paris. Bibliothèque de l'Arsenal
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