Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2700

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2700
Biblissima authority file
Date
  • Deuxième quart du XVIe siècle.
Language
  • Greek
Title
  • Eustathe de Thessalonique,Commentaire à l’Iliade, chants XX-XXIV.
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-263r) Eustathe de Thessalonique, Commentaire à l’Iliade, chants XX à XIV, éd. M. van der Valk, Eustathii archiepiscopi Thessalonicensis commentarii ad Homeri Iliadem pertinentes,E, Leiden, Brill, 1971-1987 : (ff. 1r-46r) Chant XX, [titre] ἐκ τῶν τῆς υ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 46r-95v) Chant XXI, [titre] ἐκ τῶν τῆς φι’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 95v-138v) Chant XXII, [titre] ἐκ τῶν τῆς χι’ ῥαψῳδίας Ὁμήρου ; (ff. 138v-217v) Chant XXIII, [titre] ἐκ τῶν τῆς ψι’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 218r-263r) Chant XXIV, [titre] ἐκ τῶν τῆς ω’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας.

    Physical Description:


    355×245 mm
    [I-III]+1-263+[I-IV]

    ECRITURE :
    Quatre copistes ont travaillé à l’écriture de ce manuscrit. Le premier, Bartolomeo Zanetti (RGK II, 45), actif notamment à Venise dans le deuxième quart du XVIe siècle, est responsable des folios 1r-48v (réclame comprise). Bartolomeo Zanetti est intervenu beaucoup plus largement dans le Parisinus gr. 2699 (ff. 1r-280r, 321r-384v) qui est le tome précédent du Commentaire à l’Iliade d’Eustathe. Le second copiste est responsable de la majeure partie du manuscrit (ff 49r-263r). Il demeure anonyme. Son écriture est régulière et présente parfois des lettres d’un module plus important (τ, σ, θ et parfois ε). Ce copiste est aidé dans sa tâche par un troisième copiste, qui intervient ponctuellement entre le f. 61 et le f. 180. Il prend en charge les ff. 150r-v (lignes 6-fin), 152v (à partir de la ligne 15)-153r (5 premières lignes), 161v, 173v (lignes 9 à fin), 180v (lignes 5 à fin), la moitié des ff. 61r (lignes 16 à fin), 167v (lignes 19 à fin) et quelques lignes des ff. 75v (lignes 9 à 19) et 83r (lignes 6 à 19). Il est à noter que les écritures de ces deux derniers copistes sont assez proches. Enfin une quatrième main intervient simplement sur 6 lignes du f. 70v (lignes 1-6). Il s’agit de celle de Nicolas Mourmouris (RGK II, 434), responsable notamment d’un manuscrit daté de 1540 (Parisinus gr. 1184). Ce copiste est mort avant 1545, ce qui constitue un terminus ante quem pour les 70 premiers folios du Parisinus gr. 2700.
    La surface écrite est de 220×125 mm. Marge supérieure : 44 mm. Marge inférieure : 92 mm. Marge interne : 15 mm. Marge externe : 86 mm. 31 lignes par page. Le folio 263v est blanc.
    Notice d’Ange Vergèce au folio de garde antérieure [I]r : Εὐσταθίου ἐξήγησις εἰς ε’ ῥαψῳδίας τῆς τοῦ Ὁμήρου Ἰλιάδος υ’ φ’ χ’ ψ’ ω’. Au dos du plat supérieur a été collée la notice rédigée par Du Cange.

    DECORATION :
    Sont rubriqués les titres de chaque chapitre et parfois le premier mot d’un lemme.

    MATIERE :
    Le papier filigrané est plié in-folio aussi bien pour les folios de garde que pour le corps du manuscrit. Il est brillant et relativement épais.
    Dans le corps du manuscrit, le filigrane principal représente une ancre surmontée d’une étoile à six branches. L’écart moyen des fils de chaîne est de 34 mm. À l’angle du feuillet se trouve une contremarque. Le filigrane est identique au numéro 513 de Briquet, attesté en 1536-1546 à Vérone. Courant dans l’Italie du Nord au début du XVIe siècle, ce type de filigrane indique que le papier est issu d’un battoir vénitien. Ce papier se retrouve dans le Parisinus gr. 2699, qui est le volume précédent du commentaire d’Eustathe. Un second papier, utilisé ponctuellement dans les 80 derniers folios du manuscrit, porte la même contremarque et un filigrane formé de deux flèches en sautoir surmontées d’une étoile à six branches. Cette marque est identique à Briquet 6301, attesté à Vérone en 1542-1548. L’écart moyen des fils de chaîne est également de 34 mm.
    Pour les quatre folios de garde, l’écart moyen des fils de chaîne est de 20 mm et le filigrane (21 mm × 16 mm) représente les lettres P et S dans un écu. Ce filigrane est très proche de la marque 9666 dans Briquet, qui est une marque de provenance française. Elle est attestée à Paris en 1547. On retrouve ce papier utilisé comme folio de garde dans d’autres manuscrits ou imprimés reliés aux armes de François Ier ou de Henri II (voir par exemple les Parisini gr. 2679, 2699, 2703).

    FOLIOTATION :
    Foliotation à l’encre noire et contemporaine de l’écriture du manuscrit dans la marge supérieure externe.

    CAHIERS :
    33×8 (264)
    Le manuscrit est composé uniquement de quaternions. Le dernier quaternion comprend le f. [264], qui est blanc. Le fil de couture n’est pas visible mais des réclames ont été apposées dans la marge inférieure interne, perpendiculairement au texte copié.

    SIGNATURES :
    Deux séries de signatures sont présentes dans le manuscrit. Toutes deux sont incomplètes car en partie rognées au moment de la reliure. Un premier système de signatures grecques est très probablement contemporain de la copie du manuscrit. La première signature conservée est θ’, au f. 113r. Un second système, postérieur au premier, signe les cahiers avec des lettres de l’alphabet latin. Tous les folios sont signés et numérotés de façon croissante. Les signatures du dernier quart du manuscrit ne sont presque pas conservées. La même main a signé de la même façon deux autres volumes d’Eustathe conservés dans la bibliothèque de Fontainebleau, les Parisini gr. 2698 et 2699.

    PIQÛRES :
    Absence de piqûres.

    REGLURE :
    La réglure, tracée à la pointe sèche, est du type 21D1b Leroy-Sautel. Elle s’observe assez bien sur le f. 263, qui est en partie blanc. Elle comporte 31 rectrices à la page.

    RELIURE :
    Reliure à la grecque en maroquin brun aux armes de François Ier avec encadrement intérieur de filets dorés. Le médaillon central (identique au fer 12 de la planche 2487 d’Olivier-Hermal-de Roton) est doré (sur le plat inférieur uniquement) et représente une salamandre sur son brasier ardent, surmontée de deux capitales F. Dans la partie supérieure de ce médaillon se trouve une couronne fleurdelisée fermée. Aux angles des filets des plats supérieur et inférieur, on relève la trace de quatre boulons. Sur le plat inférieur subsiste les traces de quatre fermoirs, un en tête, un en queue et deux en gouttières. Au-dessus de l’encadrement le titre a été apposé en lettres majuscules : ΕΥΣΤΑΘΙΟΥ, ΕΙΣ, ΤΗΝ, ΙΑΙΑΔΑ (sic). Ce titre est doublé par un second titre en petites majuscules : ΕΥΣΤΑΘΙΟΥ, ΕΗΣ, ΤΗΝ, ΙΑΙΑΔΑ (sic). Le volume est le troisième du commentaire d’Eustathe à l’liade, dans la bibliothèque de Fontainebleau : la mention ΤΟΜΟΣ Γ est apposée au-dessus du titre. Ce numéro de volume réapparaît au folio de garde [I]. La tête et la queue du dos sont ornées de croisillons encore légèrement argentés. Le reste du dos est occupé par les mêmes petits fers (F couronné et fleur de lis) que ceux que l’on observe sur les plats. Les tranches sont ciselées, dorées et ornées d’entrelacs. Les chants sont rainurés.

    ESTAMPILLES :
    Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 263v.

    Custodial History:

    Le manuscrit a été copié en Italie du nord dans le deuxième quart du XVIe siècle et a été intégré rapidement dans les collections de la bibliothèque royale de Fontainebleau. Il présente la particularité de s’interrompre quelques pages avant la fin du commentaire au chant XXIV. Les derniers mots du manuscrit sont en effet λέγουσα δέ τι καὶ ὑπὲρ Πριάμου, καὶ ἑαυτῆς καταφερομένη, ce qui correspond à la page 987 du volume 4 de l’édition de M. van der Valk, qui comporte 991 pages. Cette lacune se retrouve dans le Parisinus gr.2694 et le Marcianus gr. 462. Les deux manuscrits parisiens sont des apographes du Laurentianus gr. LIX.3, qui est lui-même un autographe d’Eustathe de Thessalonique (voir M. van der Valk p. 45).
    La bibliothèque de Fontainebleau conservait cinq manuscrits des commentaires d’Eustathe à l’Iliade et l’Odyssée. Le Parisinus gr. 2703 est le seul de l’Odyssée. Les Parisini gr. 2697, 2698, 2699 et 2700 contiennent les commentaires à l’Iliade. Le premier de ces quatre manuscrits date du XIIIe siècle et provient de Jean-François d’Asola. Le second, copié par Arsène de Monemvasia, est entré dans les collections de la bibliothèque royale via Guillaume Pellicier. Pour les deux autres, qui forment visiblement un ensemble (même main, en partie, même réglure, même papier, même mise en page etc.), les modalités d’entrée ne sont pas connues.


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