Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 1905

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 1905
Biblissima authority file
Date
  • Fin du quinzième siècle
Title
  • Simplicius
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-16v) Simplicius, Commentaire aux Catégories d'Aristote, éd. K. Kalbfleisch, Simplicii in Aristotelis Categorias commentarium [CAG, VIII], Berlin, 1907, 1,5-69,7 : [titre] σχόλια εἰς τὰς ἀριστοτέλους κατηγορίας ἀπὸ φωνῆς σιμπλικίου διδασκάλου μεγάλου ; [desinit] κατὰ τὴν πρὸς ἄλληλα σύνταξιν τῶν τε φωνῶν καὶ τῶν ὄντων.

    Physical Description:


    310 × 223 × 7 (feuillet : 310 × 223)
    [III] + 16 + [III]
    Papier filigrané à fines vergeures. Vergeures horizontales, filigrane au milieu du feuillet (pliage in-folio). Filigrane : Trois monts surmontés d'une croix ; paire visible aux ff. 5 et 6 ; presque identique à Harlfinger Monts 69 (attesté en1489), très proche de Piccard Dreiberg VII 2425-2427 (attestés en 1485).
    Deux quaternions ; signatures α' et β' dans la marge inférieure sur la ligne de justification extérieure. Pas de réclames.
    Un seul copiste non identifié.
    Réglure à la pointe sèche. Type Leroy 20D1. Deux lignes de justification de chaque côté du texte, espacées de 7 mm. dans la marge intérieure et de 9 mm. dans la marge extérieure. 50 lignes rectrices. Surface écrite : 210 × 135 mm ; grande marge extérieure (63 mm), marge inférieure (55 mm) légèrement plus grande que la marge supérieure.
    Rubrication à l'encre rouge pâle : titre en majuscule surmonté d'un bandeau (f. 1r), initiales, schémas (12r et 13r).
    Toutes les notes marginales sont de première main, soit corrections, soit indications ἀπορία/λύσις.
    Reliure souple de parchemin, côté poil vers l'extérieur, d'une belle couleur jaune ; couture sur quatre nerfs.

    Custodial History:

    Manuscrit provenant de la bibliothèque de Colbert, où il portait la cote 2225 qui figure au f. 1r. et sous laquelle il apparaît dans le catalogue établi par le bibliothécaire de Colbert, Étienne Baluze : Codex Graecus, in quo Simplicii commentarius in categorias Aristotelis (NAF 5692, f. 221v).

    La cote française Trente Ung écrite en toutes lettres dans la marge supérieure du f. 1r indique que le manuscrit avait appartenu à la collection constituée dans la seconde moitié du seizième siècle par Jean-Jacques De Mesmes et son fils Henri De Mesmes. Les manuscrits des De Mesmes ont été donnés à Colbert en 1679 par l'héritière de la collection, la Duchesse de Vivonne.

    Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur la valeur de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.


    Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur la valeur de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.


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