Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2465

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2465
Biblissima authority file
Date
  • XIVè
Language
  • Greek
Title
  • Recueil de textes mathématiques (Ps-Psellos = Anonymus Heiberg) et théologiques (Grégoire Palamas = Michel Choniatès), Synésios de Cyrène, Odes de Pindare.
Agent
Description
  • Contents:

    ff. 1r-15v : Anonymus Heiberg (= Ps-Psellos), fragment de la partie musicale d’un traité du quadrivium, éd. Heiberg J.-L., Anonymi logica et quadrivium cum scholiis, in Det. kgl. danske videnskabernes Selskab., Hist.-Fil. Meddelelser 15, 1, Copenhagen 1928-29. Une première édition partielle est parue en 1532 à Venise chez Sabio par Francesco Contarini, sous le titre Sapientissimi Pselli opus dilucidum in quattuor mathematicas disciplinas, arithmeticam, musicam, geometricam, et astronomiam. Numerirum ricontractior explicatio. Elaboratum musices compendium. Compendium rursus geometrie reationum. Astronomie coactio perspicua, elle est rééditée par Jacques Bogard à Paris en 1545. Cette édition se trouve complétée par A.J.H. Vincent en 1847. C’est à cette édition bi-partite que se réfère Ruelle pp. 9 et 50. La paternité de Psellos pour l’ensemble du traité est contestée par V. Rose (qui attribue ce texte à Gregorius ἐν μονοτρόποις), contestation prouvée par le R.P. M. Jugie en 1936.
    Le texte est également transmis sous le nom de Joseph Rhacendyta dans les Paris. gr. 3031 et Marc. Gr. 529.
    f. 203 : début de la partie arithmétique, qui précède le f. 1, titre : <Ἐνταῦ>θ’ ἀριθμῶν συντομω<τέρα> φρ<άσιν>, inc. μέλλοντί μοι περὶ τῶν τεσσάρων μαθημάτων...
    ff. 1r-7r : arithmétique, inc. τοὺσ δὲ ἀπὸ δυοῖν, expl. τὴν ἔκθεσιν παραιτούμενος. ff. 7r-10r : musique, τῆς μουσικῆς σύνοψις ἠκριβωμένη, inc. μουσικὴν οἰ παλαιοί... expl. ποικίλα κατασκευάζεται. ff. 10r-15v : géométrie, <σ>ύνοψις αὕτη γεομετρίας λόγου, inc. Σημεῖόν ἐστιν, οὗ μέρος οὐδέν, expl. χωρίων τῶν στερεῶν σχημάτων διαμετρ…
    Le début de la partie géométrique est tiré d’Héron d’Alexandrie, Geodaesia 1, 1, éd. J.L. Heiberg, Heronis Alexandrini opera quae supersunt omnia, vol. 5, Leipzig Teubner 1914.

    ff. 16r-35v : Pseudo-Grégoire Palamas, texte attribué à Michel Acominatos (= Choniatès) par A. Sonny, Orationes Judicalis, éd. A. Jahn, Gregorii Palamae, arciepiscopi Thessalonicensis Prosopopeia, Halle, 1884 [Patrologie Grecque vol. 150, col. 959-988 (traduction latine) et col. 1347-1372 (texte grec)].
    ff. 16r-25r : Oratio Judicalis Prima, inc. τοῦ μὲν λογικοῦ μέρους... expl. ...δι’ὑμῶν διαιτητῶν ἄμα καὶ πρέσβεων.
    ff. 25v-35v : Oratio Judicalis Secunda, Inc. ὅσην μὲν ὕβριν καὶ λοιδορίαν... expl. ...αὔριον γὰρ ἀποθνήσκομεν.

    ff. 35v-52r : Synésios de Cyrène, encomnium calvitii, éd. J. Lamoureux et N. Aujoulat, Synésios de Cyrène, Opuscule I, Paris 2004. Συνεσίου ἐπισκόπου Κυρήνης φαλάκρας ἐγκώμιον Inc. Δίωνι τῷ χρυσῷ τὴν γλῶτταν...expl. καὶ τόνδε τὸν λόγον ἀνειλῆφθαι ταῖς χερσίν.

    ff. 52r-119v : Synésios de Cyrène, epistulae (57 lettres), éd. R. Hercher, Epistolographi Graeci, Paris Didot, 1873 (repr. Amsterdam, Hakkert, 1965). τοῦ ἀυτοῦ Συνεσίου ἐπιστολαί.
    Ce codex ne contient que 79 des 159 lettres de ce corpus. Ce sont, dans l’ordre du manuscrit et avec la numérotation de Hercher : 1-2-44-63-147-64-3-4-8-32-104-105-106-111-112-113-114-120-17-125-127-132-136-5-11-6-77-7-115-9-90-10-15-33-81-16-124-154-12-79-24-130-26-73-91-123-31-40-57-58-72-45-97-98-148-149-49-48-403-131-151-152-153-60-83-93-116-121-126-128-137-138-139-140-142-143-146-155-156.

    ff.120r-141v : Synésios de Cyrène, Oratio de regno, éd. J. Lamoureux et N. Aujoulat, Synésios de Cyrène, Opuscule I, Paris 2004. τοῦ ἀυτοῦ Συνεσίου λόγου εἰς τὸν αὐτοκράτορα περὶ βασιλείας, inc. Ἆρα, εἰ μή τις ἐκ πόλεως ἥκο ι μεγάλης... , expl. ...παρέχω λόγον καὶ δέχωμαι.

    ff. 141v-160v : Synésios de Cyrène, Dion, éd. J. Lamoureux et N. Aujoulat, Synésios de Cyrène, Opuscule I, Paris 2004, τοῦ ἀυτοῦ Συνεσίου δίων ἢ περι τῆς καθ’ ἑαυτὸν διαγωγῆς, inc. Φιλόστρατος μὲν ὁ Λήμνιος... expl. παραβομβεῖ κινουμένῳ τῷ μέλει.

    ff. 160v-178r : Synésios de Cyrène, De insomniis, éd. J. Lamoureux et N. Aujoulat, Synésios de Cyrène, Opuscule I, Paris 2004 : Préambule : τοῦ ἀυτοῦ Συνεσίου προθεωρία εἰς τὸν περὶ ἐνυπνίου λόγον puis texte : Λόγος τοῦ αὐτοῦ περὶ ἐνυπίων, inc. Εἰ δέ εἰσιν ὕπνοι προφῆται…, expl. … ὅταν κατὰ θεόν τι πιστεύηται.

    ff. 178v-179r : Synésios de Cyrène, Homilia I, éd. J. Lamoureux et N. Aujoulat, Synésios de Cyrène, Opuscule I, Paris 2004, Τοῦ αὐτοῦ ὁμιλία, inc. Οὐ θήσομαι τὴν πανήγυριν… , expl. … τὰ μέλη τῆς γνώσεως "Πλὴν ὁ τρυγίας αὐτοῦ οὐκ ἐξεκενώθη".C’est le seul texte pour lequel ce codex (sigle ψ) a été collationné.

    ff. 179v : extrait anonyme (définitions d’ordre magique), inédit. Inc. ἀμερῆ τοῦ κόσμου κοινωνεῖ... Expl. …φαρμακεία δὲ ἡ διὰ βρώσεως καὶ πόσεως.

    ff. 180r-225v : Pindare, Olympiques, éd. W. H. Race, Pindar Vol I, Olympian odes – Pythian odes, Loeb Classical library, 1997. Le manuscrit est complet et comporte les 14 Olympiques, malgré une lacune textuelle entre le ff. 195 et 196.

    ff. 226r-227v + 221 : Pindare, Pythique I, éd. W. H. Race, Pindar Vol I, Olympian odes – Pythian odes, Loeb Classical library, 1997. Ce codex s’arrête au vers 52 de la première Pythique (f. 221v).

    Physical Description:

    Constantinople ?
    140 x 210 mm.
    I-III + (1-15) + (16-179) + (180-227) + I-III

    ECRITURE
    Le codex est composé de trois groupements de textes, indépendants les uns des autres. Il est dû à un certain nombre de mains différentes.
    - ff. 1-15 + 203 : Trois mains au moins se sont relayées pour ce traité. La première (ff. 203 + 1-10r) est une écriture de petit module assez abrégée et penchant vers la droite, peu ligaturée. Les hastes et les hampes restent très courtes, de sorte que l’espace des abréviations et des suspensions de lettres est clairement identifié. La surface écrite couvre en moyenne 100 x 167 mm, avec environ 27 lignes par page (marge supérieure : 15 mm. Marge extérieure : 20 mm. Marge inférieure : 28 mm. Marge intérieure : 22 mm.). Cette même main copie le début de la partie géométrique, mais c’est une autre main qui prend le relais au f. 10v jusqu’au milieu du f. 15r. La deuxième main est plus ligaturée, mais respecte à peu près la mise en page du copiste précédent. La longueur des lignes n’est pas toujours très ajustée à la fin. Au milieu du f. 15r, une troisième main copie la suite, en respectant la même mise en page.
    - les ff. 16-179 forment une véritable unité codicologique et sont dus à une seule main. Celle-ci écrit 25 lignes par page, pour une surface écrite d’environ 85 x 155 mm (marge supérieure : 22 mm. Marge extérieure : 30 mm. Marge inférieure : 35 mm. Marge intérieure : 15 mm.). L’écriture est assez ronde et ligaturée, et penche légèrement à droite. Elle mêle tracés majuscules et minuscules pour une même lettre (par exemple delta, gamma, êta…)
    - Le texte de Pindare enfin (ff. 180-227, moins le f. 203) est dû à un dernier copiste : la surface de texte pindarique comporte environ 45 x 150 mm pour 18 lignes, mais la surface totale écrite est très variable en fonction de l’abondance ou non des scholies. L’écriture est de très petit module, et très abrégée. Les scholies semblent de la même main que le texte.

    DECORATION
    Décoration minimale. Le titre rubriqué au f. 203 est effacé, et on ne peut lire que partiellement à la lampe de Wood le titre édité par Heiberg d’après d’autres manuscrits : <Ἐνταῦ>θ’ ἀριθμῶν συντομω<τέρα> φρ<άσιν>. Au f. 10r, l’espace a été ménagé pour une initiale rubriquée au titre, qui n’a jamais été réalisée. Seuls les textes de Synésios de Cyrène comportent une initiale rubriquée pour chaque lettre, ainsi qu’un titre rubriqué pour les traités. Dans le texte pindarique, ce sont les gloses interlinéaires qui sont rubriquées, ainsi que les initiales de chaque ode (il ne manque que celle de l'Olympique IX au f. 209r).

    MATIERE
    Papier jauni à vergeures assez épaisses. Les filigranes sont nombreux et dans la marge, en raison du pliage -4°.
    La reconstitution des filigranes est malaisée en raison de nombreuses restaurations des fonds de cahiers. On peut néanmoins relever trois motifs fréquents. Les premiers folios portent un filigrane figurant une large cloche à triple poignée. La partie centrale montre fréquemment un motif de tête de cheval sans crinière, découpée comme un cavalier d’échecs (proche de Piccard DE5040-PO-85806). Enfin, on trouve souvent deux cercles sur une ligne, dont le diamètre est d’environ 30 mm.
    Les modèles les plus proches proposés par le répertoire en ligne Piccard donnent une datation entre 1390 et 1401.

    FOLIOTATION
    Foliotation postérieure à la dernière reliure, à l’encre noire, dans l’angle supérieur droit.

    CAHIERS et SIGNATURES
    Volume composite dont on peut dégager trois grandes sections :
    - ff. 1-15 (devant lesquels on restitue le f. 203) : deux quaternions complets, auquel manque un troisième.
    - ff. 16-179 : principalement des quaternions (deux ternions s’y sont glissés aux ff. 32-37 et 46-51).
    - ff. 180-227 (moins le f. 203) : six quaternions réguliers.
    Au moment de sa reliure, le codex devait être en assez mauvais état. On remarque donc des signatures du XVIè siècle dans le coin inférieur droit au recto de chaque folio. Celles-ci sont constituées d’une lettre de l’alphabet, grec pour les trois ou quatre premières (on ne saurait dire si c’est un delta ou un d) puis latin, suivie d’un chiffre. Les groupes de feuillets ainsi constitués ont été renforcé à la pliure des bifeuillets pour constituer de nouveaux cahiers, qui ne correspondent pas toujours exactement à la division originale, plus régulière. Les lettres sont écrites en minuscules, puis en majuscules à partir du f. 173, lorsqu’on recommence à A.
    Ainsi, le f. 203 et les f. 1-7 formaient un quaternion, mais la numérotation de reliure commence avec a au f.1 et s’achève avec a6 au f. 6. Le f. 7, dernier folio du premier cahier (la présence d’une réclame au verso le prouve) a été rattaché au cahier suivant, alors que le f. 8 porte l’ancienne signature β’. Le quaternion régulier β’ ainsi augmenté est numéroté b à b9.
    Les signatures δ΄ et ε΄ des quaternions suivants, respectivement aux ff. 16 et 24, on disparues. En revanche, on retrouve bien la signature στ’ au début du f. 32. Cela prouve qu’il manque un cahier γ’ entre les ff. 15 et 16.
    Entre les ff. 108 et 179, on observe une nouvelle perturbation entre les anciennes signatures et les signatures de reliure. La composition ancienne est en quaternions réguliers, et les signatures anciennes sont presque toujours visibles : on groupe ainsi les ff. 108-115, 116-123, 124-131, 132-139, 140-147, 148-155, 156-163, 164-171 et 172-179. Les signatures de reliures proposent : 100-108, 109-114, 115116, 117-122, 123-131, 132-140, 141-146, 147-155, 156-163, 164-172, 173-179.
    La dernière section contient des odes pindariques, en six quaternions réguliers à l’origine. Il manque un folio à la fin du deuxième cahier, entre les ff. 195 et 196 (lacune textuelle). Elle présente trois systèmes de signatures :
    - La première se situe dans l’angle inférieur intérieur sur le premier recto et le dernier verso de chaque cahier. Certaines ont disparues au cours de la restauration des cahiers (talon collés). Elle va de α à στ (disparu).
    - Le deuxième système est à mettre au compte de celui qui a composé le recueil, puisqu’il prend la suite des cahiers qui précèdent. Les six cahiers sont numérotés de κε à λ dans l’angle inférieur droit du premier recto de chaque cahier.
    - Enfin, la numérotation de reliure et des cahiers recomposés, qui ne coïncide pas exactement avec les cahiers anciens.
    Ainsi, les cahiers anciens sont les suivants : ff. 180-187, 188-195, 196-202 (le premier f. manque avant le f. 196, et moins le f. 203 à replacer en tête du volume), 204-211, 212-219 et 220-227. La division des cahiers de reliure est en revanche : 180-187, 188-195, 196-203, 204-212, 213-218, 219-202, 221-227.
    On remarquera une correction des feuillets 205 à 212, où la section de E2 à E10 a été changée en E3 à E11. Il manque donc l’ancien E2, que l’on retrouve sous G au f. 220. La correction a eu lieu lorsque le f. 220 a été placé par erreur à la suite du f. 204, en raison de la similitude de leur verso : un copiste a écrit dans la marge extérieure, perpendiculairement au texte, un code de chiffrement mono-alphabétique. Mais le responsable qui a préparé la reliure (Ange Vergèce ?) s’en est aperçu et a fait la correction. En revanche, le f. 221 a été mal placé, et devrait se trouver à la suite du f. 227.
    REGLURE
    Réglure à pointe sèche à peine visible à la fin du volume, pour le texte pindarique (type Leroy-Sautel 00D1). Pour le reste du codex, elle n’est plus décelable.

    RELIURE
    Reliure alla greca réalisée à Fontainebleau aux armes de Henri II, et appartenant au groupe des reliures dites « aux armes simples » (Lafitte, p.94 sqq.), ce qui permet de la dater des années 1547-1549. Maroquin brun originellement bleu (si l’on en croit la notice d’Ange Vergèce dans le catalogue des manuscrits de la bibliothèque de Fontainebleau) sur ais de bois aux chants rainurés, coiffe sur tranchefiles bicolores (bleu et rose). Les deux plats portent les traces de boulons et de sabots, sur le plat inférieur, marques de quatre fermoirs.
    Le décor présente les armes de Henri II au centre, avec un cadre rectangulaire doré à filet simple orné d’arabesques qui alternes des fers pleins et des fers azurés, ainsi que quatre H couronnés (argent). Les armes royales étaient dorées (les dorures se sont maintenues sur le plat inférieur), rehaussées de peinture blanche.
    Titre de la reliure : ΣΥΝΕΣΙΟΥ, ΚΑΙ ΑΛΛΑ, / ΤΙΝΩΝ Β. Le B semble remplacer un A initial.
    Le dos est orné en tête et en queue d’un quadrillage, et comporte en son milieu un quinconce de petites fleurs de lys dorées et de H couronnés argentés.
    Tranches dorées et ciselées d’arabesques. Alternance du monogramme royal (H) et du motif du triple croissant.
    Les anciens catalogues de la bibliothèque de Blois nous font connaître l’ancienne reliure. Le premier catalogue indique que le volume n’était pas couvert de velours (non coopertum veluto), et celui de 1544 précise : couvert de cuir tanné.

    ESTAMPILLES
    ff. 1r et 227v : estampille du XVIIè siècle, modèle Josserand-Bruno n. 1.

    Custodial History:

    Ce codex est composé de trois parties distinctes, dont la plus ancienne semble être celle du milieu, copiée vers 1340 d’après les éditeurs de Synésios de Cyrène. Cela rend d’autant plus improbable l’attribution à Grégoire Palamas de textes qui auraient donc été copiés de son vivant. J. Irigoin propose la même datation pour la copie des odes pindariques, et fait de ce manuscrit un descendant direct de l’édition de Thomas Magister (Irigoin, p. 203).
    Le volume n’est pas mentionné dans l’inventaire de de 1481 des livres qui servent de garanties à l’emprunt réalisé par Ferdinand Ier pour soutenir l’effort de guerre (Omont 1909). Il est sans doute entré plus tard dans la collection de ce roi.
    La mention secretario que l’on trouve dans le coin supérieur gauche du premier folio indique que ce manuscrit a appartenu à Antonello Petrucci, premier ministre du Roi Ferdinand Ier d’Aragon. En 1488, à la suite de la conspiration qu’il avait fomentée, il se voit condamné à mort par le roi, et ses livres sont confisqués – cette mention, que l’on trouve dans un nombre conséquent de manuscrits de la bibliothèque des rois aragonais de Naples, semble avoir été apposée pour identifier leur provenance (Boivin, voir Delisle I, 223). Après la victoire de Charles VIII en 1495, une part importante de la bibliothèque napolitaine est envoyée en France (Astruc p. 217 sqq.), tandis qu’une autre échoit à un descendant du roi, avant d’être vendue au Cardinal d’Ambroise.
    Notre manuscrit ne se retrouve pas dans l’inventaire de décès du cardinal d’Amboise, en revanche, on le retrouve dans les deux inventaires de la bibliothèque de Blois ainsi que dans le catalogue de la bibliothèque de Fontainebleau établi par Ange Vergèce (Delisle I 233).
    Dans le premier inventaire de Blois, celui de 1518 (Vienne, fonds du Prince Eugène, E CLXX n. 2548, ff. 180r-182r), il porte le n. 1619 [n. 40 chez Omont, Appendices I au catalogue de Fontainebleau], et le titre Synesii musica, et Pindari ode. Dans le catalogue de 1544 (Paris, ms. Français 5660 ff. 40v-42v), préparé en vue du transfert de la bibliothèque vers Fontainebleau, il porte le n. 696 [n. 7 chez Omont, Appendice I] et le titre Tractatus musices et alya. Ange Vergèce le référence sous le n. 474 dans le catalogue alphabétique (p. 158 Omont), et lui donne un pinax en grec sur la première garde.
    C’est sans doute aux soins d’Ange Vergèce que l’on doit la nouvelle reliure aux armes de Henri II (Lafitte).


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