Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2779

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2779
Biblissima authority file
Date
  • Première décennnie du XVIe siècle.
Language
  • Greek
Title
  • Proclus, commentaire à Hésiode, Les Travaux et les Jours .
Agent
Description
  • Contents:

    (ff. 1r-46v) Proclus, commentaire à Hésiode, Les Travaux et les Jours, éd. T. Gaisford, Poetae minores Graeci, vol. 2, Leipzig, Kühn, 1823, p. 3-447 : [absence de titre], [incipit] Ο σκοπὸς τοῦ βιβλίου παιδευτικός ἐστιν, ὅπως τὸν ἴδιον βίον κοσμήσαντες, [explicit] καὶ τὴν τῶν ἔργων αἵρεσιν, καὶ τὴν τῶν ἡμερῶν ἐκλογήν.

    Physical Description:


    232×165 mm
    [I]+1-46+[I]

    ECRITURE :
    Le manuscrit est entièrement dû à un seul et même copiste anonyme. Cette écriture est régulière. Le copiste n’utilise pas d’abréviations. Il a ménagé quelques lacunes dans son texte.
    Surface écrite : 145×80 mm. Marge externe : 60 mm. Marge interne : 25 mm. Marge supérieure : 30 mm. Marge inférieure : 56 mm. 25 lignes par page.
    La main de Janus Lascaris s’observe non seulement dans le monogramme qui se trouve au dos du plat supérieur, mais aussi dans les marges du commentaire de Proclus (cf Jackson, p. 133). Certains mots ont été soulignés par lui. Il semble qu’il y ait au moins un second annotateur.

    DECORATION :
    Aucune rubrication n’a été utilisée.

    MATIERE :
    Le papier du manuscrit est plié in-quarto. L’écart moyen des fils de chaîne est de 23 mm. L’unique filigrane du manuscrit représente un cercle surmonté d’une croix grecque dont le trait est double. Cette marque est très proche du numéro 22139 dans le répertoire en ligne de Piccard (marque attestée en 1510).
    Le papier des deux folios de garde est plié in-folio. L’écart moyen des pontuseaux est de 35 mm. Le filigrane représente trois monts surmontés d’une croix latine (85×34 mm).

    FOLIOTATION :
    Foliotation moderne dans l’angle supérieur externe à l’encre noire.

    CAHIERS :
    Le manuscrit est composé de cinq quaternions suivis d’un ternion. Le fil de couture est toujours visible.
    5×8 (40) + 1×6 (46)

    SIGNATURES :
    Absence de signatures.

    PIQÛRES :
    Absence de piqûres.

    REGLURE :
    La réglure est tracée très fermement à la pointe sèche. Elle est majoritairement du type 22D1 Leroy-Sautel et plus rarement du type 21D1b.

    RELIURE :
    Reliure de maroquin brun estampée à froid. Au centre des plats se trouve un filet à motif végétal autour duquel ont été apposés des petits fers représentant des feuilles et des fleurs. Au centre des filets se trouve un médaillon de forme losangique. Les plats portent la trace de quatre fermoirs, un en tête, un en queue et deux en gouttière. Deux nerfs sont visibles sur le dos. Sur le plat supérieur a été collé un morceau de papier indiquant le titre de l’ouvrage (Proclus in Hesiodi Opera et dies). On peut lire en dessous le chiffre 109, post correctionem, qui n’est autre que la cote de ce manuscrit dans l’inventaire de 1589. Au-dessus du filet un second morceau de papier a été collé. Il porte le chiffre 87. D’après T. de Marinis cette reliure italienne a été réalisée dans la région de Venise (II, p. 101).

    ESTAMPILLES :
    Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au début du XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 46v.

    Custodial History:

    Ce petit manuscrit a été copié au début du XVIe siècle par un copiste anonyme. Il a probablement été copié pour Janus Lascaris, à la fois ancien possesseur et annotateur de ce manuscrit (on peut voir son monogramme autographe au dos du plat supérieur). Le manuscrit a ensuite fait partie de la bibliothèque du cardinal Ridolfi où il portait la cote 31, inscrite en chiffres romains et arabes sur le folio de garde antérieure [I]. Le pinax de ce même folio est de la main de son bibliothécaire Matthieu Devaris ainsi que le monogramme Λσ qui signale que le manuscrit a appartenu à Lascaris. La reliure de ce manuscrit est à peu près contemporaine de son écriture. Cette reliure italienne, qui est à n’en pas douter la première reliure de ce manuscrit, est celle qui recouvre encore aujourd’hui le Parisinus gr. 2779. D’après A. Hobson, elle est issue d’un atelier vénitien qui travaillait dans la première décennie du XVIe siècle pour d’illustres érudits (p. 62). Dans cet atelier ont été reliées plusieurs éditions aldines (voir p. 62, n. 13) et au moins deux manuscrits de Janus Lascaris, le Parisinus gr. 2129 (qui contient l’Anthologie de Jean Stobée) et le Parisinus gr. 2779. Il faut donc penser que c’est Lascaris lui-même qui a fait relier, à Venise, cet ouvrage pour lequel il avait passé commande.
    Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. La bibliothèque de Catherine de Médicis est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599.


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  • Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits
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