Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2766

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Source
Gallica (Bibliothèque nationale de France)
Library
Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Shelfmark
  • Grec 2766
Biblissima authority file
Date
  • Milieu du XVe siècle
Language
  • Greek
Title
  • Homère,Iliade et paraphrase attribuée à Psellos.
Agent
Description
  • Contents:

    (f. 1r-v) Courts textes d’introduction à Homère : (f. 1r) Texte édité par A. Severyns, « Histoire de la pomme de discorde et jugement des déesses », dans Mélanges J. Hombert, 1950-1951, p. 145-172, [incipit] θεοὶ τοὺς Θέτιδος καὶ Πηλέως γάμους ; (f. 1r) Texte édité par R. Wagner, Epitoma Vaticana ex Apollodori Bibliotheca, Leipzig, 1891, [incipit] ἃ δὲ ἐστὶν ἐκ τῆς Ὁμήρου ποιήσεως ; (f. 1r-v) Texte inédit sur la poésie homérique, [incipit] τὴν Ὁμήρου ποίησιν οἱ πολλοὶ ψιλήν τινα διήγησιν.
    (ff. 1v-6v) Vies d’Homère : (ff. 1v-2r) Vie IV d’Homère, éd. T.W. Allen, Homeri opera, vol. 5, Oxford, Clarendon Press, 1912, p. 245-246, [titre] Ὁμήρου γένησις ; (ff. 2r-6v) Vie d’Homère, pseudo-Hérodote, éd. T.W. Allen, Homeri opera, vol. 5, Oxford, Clarendon Press, 1912, p. 192-218, [titre], Ἡροδότου περὶ Ὁμήρου γενέσεως.
    (ff. 6v-7r) Résumé du premier chant de l’Iliade, [titre] ὑπόθεσις τῆς α’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας, [incipit] Χρύσης ὁ ἱερεὺς Ἀπόλλωνος.
    (ff. 7r-348r) Homère, Iliade, scholies et paraphrase : (ff. 7r-332v) Scholies ; (ff. 7r-348r) Iliade ; (ff. 8r-123r et 126r-333r) Paraphrase à l’Iliade, éd. I. Bekker, Παράφρασις τῆς Ὁμήρου Ἰλιάδος, Berlin, 1827 ; (ff. 8r-24r) Chant I, [titre] Ἰλιάδος α’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 24r-46v) Chant II et résumé du chant II (tous les chants sont précédés d’un bref résumé, à l’exception du premier), [titre] Ἰλιάδος β’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 46v-58v) Chant III, [titre] Ἰλιάδος γ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 58v-72r) Chant IV, [titre] Ἰλιάδος δ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 72r-93r) Chant V, [titre] Ἰλιάδος ε’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 93r-103v) Chant VI, [titre] Ἰλιάδος ζ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 103v-113r) Chant VII, [titre] Ἰλιάδος η’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 113r-125v) Chant VIII, [titre] Ἰλιάδος θ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 125v-141v) Chant IX, [titre] Ἰλιάδος ι’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 141v-153v) Chant X, [titre] Ἰλιάδος κ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 153v-170r) Chant XI, [titre] Ἰλιάδος λ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 170r-180r) Chant XII, [titre] Ἰλιάδος μ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 180r-197r) Chant XIII, [titre] Ἰλιάδος ν’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 197v-208v) Chant XIV, [titre] Ἰλιάδος ξ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 208v-224r) Chant XV, [titre] Ἰλιάδος ο’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 224v-242r) Chant XVI, [titre] Ἰλιάδος π’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 242r-257r) Chant XVII, [titre] Ἰλιάδος ρ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 257v-270r) Chant XVIII, [titre] Ἰλιάδος σ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 270v-279v) Chant XIX, [titre] Ἰλιάδος τ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 279v-290v) Chant XX, [titre] Ἰλιάδος υ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 290v-303v) Chant XXI, [titre] Ἰλιάδος φ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 303v-314v) Chant XXII, [titre] Ἰλιάδος χ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 315r-333r) Chant XXIII, [titre] Ἰλιάδος ψ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 333r-348r) Chant XXIV, [titre] Ἰλιάδος ω’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας.
    (f. 349r) Poème de treize vers sur les sept merveilles du monde, éd. E. Cougny, Epigrammatum anthologia Palatina cum Planudeis et appendice nova, Paris, Didot, 1890, épigramme 352 : [incipit] Καινὸν φρύαγμα τῶν πάλαι πυραμίδων. Le texte présente toutefois quelques différences avec celui édité par E. Cougny.
    (f. 349v) Commentaire de la phrase : Μακάριοι ὧν ἀφέθησαν αἱ ἀνομίαι, καὶ ὧν ἀπεκαλύφθησαν αἱ ἁμαρτίαι• μακάριος ἀνὴρ, ᾧ οὐ μὴ λογίσηται Κύριος ἁμαρτίαν.
    (f. 350r) Épigramme de l’empereur Julien, Anthologie palatine, IX, 365, [titre] Ἰουλιανοῦ τοῦ παραβάτου στίχ[οι] εἰς τὸ ὄργανον.
    (f. 350v) Lettre de Libanius à Maxime, éd. R. Foerster, Libanii opera, vols. 10-11, Leipzig, Teubner, 1921-1922, lettre 688 : [titre] Μαξίμῳ, [incipit] Παῦσαι μεγάλα περὶ μικρῶν λέγων, τῶν ἐμῶν ἐπιστολῶν.

    Physical Description:


    250×170 mm
    [I-VII]+1-350+[I-IV]

    ECRITURE :
    Les vers, la paraphrase et les scholies sont dus à un seul et même copiste anonyme (les inscriptions des ff. 348v-350v ne sont pas de sa main). Au f. 174r, les auteurs du Repertorium ont reconnu dans la marge supérieure la main d’Antoine Damilas (RGK II 30), qui ajoute un vers omis.
    Le copiste inscrit le texte d’Homère et la paraphrase correspondant sur deux colonnes. Les scholies sont insérées à pleine pages dans des cadres distribués en milieu, début ou fin de page. La paraphrase est entièrement rubriquée. Elle s’arrête au vers 897 du vingt-troisième chant et est lacunaire pour le chant VIII (vers 454-565).
    Au début de chaque chant, le copiste a inscrit un vers de l’épigramme 385 du livre IX de l’Anthologie grecque (Etienne de Byzance) qui consacre un vers à chaque lettre de l’alphabet grec. Pour le chant α, le vers est Ἄλφα λιτὰς Χρύσου, λοιμὸν στρατοῦ, ἔχθος ἀνάκτων, pour le chant β, le vers est Βῆτα δ’ ὄνειρον ἔχει, ἀγορὴν καὶ νῆας ἀριθμεῖ et ainsi de suite.
    Le copiste a inscrit la stichométrie à la fin des premiers chants (chants I-V et VII) et une stichométrie globale au f. 348r.
    Surface écrite : 178×122 mm. Marge externe : 35 mm. Marge interne : 13 mm. Marge supérieure : 30 mm. Marge inférieure : 46 mm. L’insertion des scholies fait varier considérablement le nombre de vers à la page. Une page contient au maximum 27 vers.
    Plusieurs annotateurs sont intervenus très ponctuellement dans le manuscrit, ce qui fait qu’il est malaisé de déterminer leur nombre. Au f. 118v, un annotateur insère dans la marge inférieure quatre vers manquants. Un autre en insère deux au f. 169r. On trouve la main du premier annotateur à divers endroits du manuscrit. Au f. 7v, il récapitule le nom des neuf Muses et de leur rôle. Enfin un troisième annotateur a glosé en latin les cinq premiers vers de l’Iliade. L’épigramme du f. 350r est copiée deux fois par deux mains différentes. Au f. 350v, quelques notes sur l’accentuation grecque.

    DECORATION :
    Les titres, certaines initiales et la paraphrase sont rubriqués. Au f. 49v se trouve un petit schéma, en rapport avec le texte, de première main.

    MATIERE :
    Le papier est plié in folio. Néanmoins dans le deuxième quaternion, les deux premiers bifeuillets sont pliés in-quarto (= ff. 8-9 et 14-15). Le papier est relativement opaque, ce qui fait qu’il a longtemps été pris pour du bombycin (cf Omont, Inventaire sommaire, ad loc. et Dain, p. 226). En réalité, il présente plusieurs filigranes. Deux filigranes représentent une paire de ciseaux. L’un est proche de la paire de ciseaux 29 dans Harlfinger (attesté en 1446), l’autre de la paire 54 (attesté en 1464). Un autre représente un croissant et est proche de Briquet 5204 (attesté à Valence en 1467). Un autre enfin représente trois monts surmontés d’un serpentin et identiques à Briquet 11 771, attesté à Palerme en 1446.

    FOLIOTATION :
    Deux foliotations ont été apposées, la première dans le centre de la marge supérieure, à l’encre noire. Elle s’interrompt au numéro 11. Une autre main, plus récente, continue cette foliotation au crayon de papier jusqu’au numéro 31.
    La seconde foliotation, la seule qui soit continue, est celle que nous prenons comme référence. Elle se trouve dans l’angle supérieur externe et va de 1 à 350. Le foliotateur a omis le f. 5 (=+1) et a apposé deux fois le nombre 158 (=-1), ce qui fait que le manuscrit comporte bien 350 folios.

    CAHIERS :
    Étant donné que le manuscrit ne porte ni signatures, ni réclames et que le fil de couture n’est nulle part visible, la composition des cahiers ne peut être déduite que de la disposition des filigranes, qui sont par ailleurs difficilement observables.
    1×6 (7) + 43×8 (350)
    Le manuscrit est donc composé de 44 cahiers, le premier étant un ternion et les 43 autres des quaternions.

    SIGNATURES :
    Absence de signatures.

    PIQÛRES :
    Absence de piqûres.

    REGLURE :
    La réglure est tracée très légèrement à la pointe sèche et est difficilement observable. Elle semble correspondre au système Leroy-Sautel 00D1. Bien que le poème d’Homère et sa paraphrase soient disposés sur deux colonnes, on ne décèle pas dans la préparation de la page un tracé médian entre les deux colonnes. Ceci est dû au fait que l’écriture sur deux colonnes est régulièrement interrompue par la copie des scholies à pleine page.

    RELIURE :
    Reliure Louis-Philippe. Les plats sont en maroquin brun, le dos en maroquin bordeaux. Il est orné d’un fer doré représentant les majuscules L et P entrelacées et couronnées (fer identique au fer 2 de la planche 2499 d’Olivier-Hermal-de Roton). Les plats sont simplement décorés par un filet doré.
    La reliure est en très mauvais état de conservation : le dos n’est plus relié qu’au plat inférieur. Le plat supérieur n’est plus rattaché au manuscrit.

    ESTAMPILLES :
    Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au début du XVIIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°7) aux ff. 1r et 350v.

    Custodial History:

    Pour ce manuscrit, H. Omont propose une datation au XIVe siècle. L’étude des filigranes montre en réalité que la copie est beaucoup plus récente que cela et peut être datée du milieu du XVe siècle.
    Ce manuscrit a appartenu à Dositheos II Notaras, patriarche de Jérusalem de 1669 à 1707, comme nous l’apprend l’ex libris de la marge inférieure du f. 1r : ἐκ τῶν Δοσιθέου Ἱεροσολύμων π(ατ)ριάρχου. Il a été acheté en 1730 à la Sublime Porte par l’ambassadeur M. de Villeneuve pour le compte du roi de France. Une lettre de l’abbé Sevin, citée par J. Vassis p. 48, note 50, raconte comment, alors qu’il avait demandé une copie de ce manuscrit d’Homère au patriarche de Jérusalem, ce dernier jugeant la copie de fort bonne qualité décida de céder l’original à l’abbé et de garder la copie. La copie en question est le Constantinopolitanus Syll. Gr. Phil. 20.
    Le manuscrit porte le sigle P dans l’histoire de la transmission du texte de la paraphrase de l’Iliade attribuée à Psellos. J. Vassis fait descendre ce manuscrit de l’hyparchétype α. Il le rapproche du Palatinus Vaticanus gr. 64 (W), manuscrit de la deuxième moitié du XVe siècle. Cependant plusieurs erreurs montrent que les deux manuscrits sont indépendants (voir Vassis p. 184-185). C’est pourquoi J. Vassis propose de les faire descendre d’un manuscrit perdu qu’il nomme σ.


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